Coup de tonnerre ce weekend pour les lecteurs de Marvel en France ! Alors que Panini fêtait l’an dernier les vingt ans de son exploitation de la licence super-héroïque en France, la maison d’édition d’origine italienne a annoncé la fin de son offre kiosque… ou tout du moins plus sous la forme qu’on lui connaît ! La rumeur d’une augmentation des prix des revues à l’occasion du début dans notre contrée de l’ère Marvel Legacy en juillet courait déjà depuis quelques temps, mais personne ne s’attendait aux informations postées sur le compte Facebook de Panini :
J-2 mois et demi avant le lancement de MARVEL LEGACY !
Le 4 juillet, vous découvrirez MARVEL LEGACY, le nouvel événement éditorial de la Maison des Idées. Marvel signe avec ce relaunch un retour aux origines, en proposant une nouvelle génération d’histoires dans lesquelles ses personnages cultes côtoient ses dernières créations.
Côté VF, cette nouvelle ère éditoriale s’accompagnera de plusieurs changements importants. Nous avons en effet choisi de profiter de ce renouveau pour améliorer la qualité de notre offre.
Dorénavant distribués par Hachette, les comics quitteront le linéaire presse de votre point de vente pour s’installer dans celui consacré aux livres. Pour accompagner ce changement, nous avons enrichi l’apparat rédactionnel de nos publications, en vous proposant des couvertures plus épaisses, assorties de rabats. Nous avons aussi choisi un papier de qualité supérieure. Disponibles chaque mois, MARVEL LEGACY : AVENGERS, MARVEL LEGACY : DEADPOOL, MARVEL LEGACY : SPIDER-MAN et MARVEL LEGACY : X-MEN contiendront 112 pages et seront vendus au prix de 6,50 €. MARVEL LEGACY : AVENGERS EXTRA, MARVEL LEGACY : SPIDER-MAN EXTRA, MARVEL LEGACY : X-MEN EXTRA et MARVEL LEGACY : MARVEL EPICS auront quant à eux 128 pages et seront vendus au prix de 6,90 €.
Pour fêter le lancement de MARVEL LEGACY en France, nous vous offrons une collection de stickers exceptionnelle, dont vous trouverez l’album le 4 juillet dans MARVEL LEGACY : SPIDER-MAN 1. De juillet à septembre, MARVEL LEGACY : AVENGERS, MARVEL LEGACY : SPIDER-MAN, MARVEL LEGACY : DEADPOOL et MARVEL LEGACY : X-MEN accueilleront les 96 stickers qui vous permettront de compléter cet album collector.
Découvrez ci-dessous le contenu des premières parutions MARVEL LEGACY !
Le responsable de la page ayant clarifié pas mal de points et fait quelques annonces supplémentaires, nous vous proposons de faire ici le point sur ce que l’on sait du futur visage de l’offre kiosque de Panini. Saluons au passage les efforts réalisés dans la communication, les interlocuteurs du côté de Panini se montrant disponibles et réacrifs pour répondre aux questions posées malgré une ambiance que l’on imagine agitée.
Une décision peut-être pas si éditoriale que ça
Comme le pointe le communiqué, Panini a changé de distributeur en passant de Presstalis à Hachette. N’étant pas dans les secrets des dieux, difficile d’affirmer si la décision a été prise suite aux difficultés rencontrées par Presstalis l’ayant amenées en début d’année à annoncer une hausse très élevée de ses tarifs pour les cinq prochaine années (pour plus de détails, cet article résume bien la situation), mais le choix d’Hachette comme nouveau diffuseur peut paraître cohérent : figure bien implantée sur les étals des kiosquiers comme dans les librairies classiques, la maison d’édition s’est lancée dans l’aventure Marvel en parallèle de Panini déjà en 2014 avec une collection dédiée aux super-héros Marvel à laquelle a succédé une seconde toujours en cours de publication.
Le communiqué ne mentionne toutefois pas si les décisions qui divisent sont nées d’un choix émanant uniquement du nouveau distributeur ou d’une concertation entre les différents intéressés. Il ne s’agit pas ici de vouloir défendre Panini bec et ongles, mais le lecteur n’a pas toujours conscience que des changements de stratégies commerciales ou des hausses de prix découlent bien souvent de facteurs indépendants de la volonté des maisons d’édition : des hausses des impôts et des taxes décidées par l’État, l’augmentation du coût du papier ou encore des directives impulsées par le distributeur. Le fin mot de l’histoire nous échappera peut-être, mais l’affaire dans ce cas-là va sans doute plus loin qu’une simple volonté purement mercantile de profiter d’un énième relaunch de Marvel secondé par l’engouement autour du nouveau succès des Avengers au cinéma.
Plus chers, plus beaux, moins gros et moins nombreux
Qu’elle soit légitime ou non, l’augmentation des prix fait forcément grincer des dents. On passe de 5,90 € à 6,40 € pour les mensuels, tandis que les bimestriels ne coûteront plus 6,50 € mais 6,90 € ! Panini justifie ce changement de prix par le nouveau format adopté : des couvertures plastifiées souples avec rabats que la maison d’édition compare à l’ancien format des 100% Marvel avant qu’ils ne passent aux couvertures rigides ou aux TPB américains, ainsi qu’un papier de meilleur qualité alors que celui utilisé jusque-là n’avait pas à rougir devant la concurrence. On se doute qu’une telle remise en forme entraîne un certain coût, mais l’utilité de ce lifting de luxe semble échapper à de nombreux lecteurs qui réclament plutôt l’ancienne formule plus économique que celle-ci. Et quand bien même l’argument de publications plus esthétiques (voire résistantes) peut être avancé, on peut arguer que de toute façon la plupart des séries seront très rapidement compilées indépendamment en librairie pour combler les amateurs de belles éditions plus solides. Rappelons toutefois que l’offre française reste toujours largement au-dessus de celle outre-Atlantique, et que nos amis américains ont pu aussi avoir droit à des hausses de prix et autres désagréments ces dernières années pour une qualité du papier franchement très inférieure à la nôtre pour des pages inondées de publicités. À noter que les couvertures présentées dans le communiqué de Panini sont provisoires, il s’agit des versions américaines qui ne seront pas forcément retenues et qui ne comportent pas encore les logos des futures éditions françaises.
Ce qui saute également aux yeux du lecteur de longue date, c’est la diminution drastique du nombre de titres proposés. Jamais Panini n’aura sorti aussi peu de magazines en général – et de mensuels en particulier – depuis… leur reprise de la licence Marvel ! Lorsque l’éditeur met les pieds chez les marchands de journaux en février 1997 sous le nom de Marvel France, il ne propose pas moins de six mensuels (en comptant un titre Spider-Man dédié à la jeunesse, et un septième magazine arrive en fin d’année), trois bimestriels (passés à cinq dans les deux mois suivants) et quatre trimestriels (devenus six très rapidement), rejoints très rapidement par des hors-séries ! Par la suite l’offre baissera légèrement, passant de 4 à 5 mensuels accompagnés de plusieurs revues à la parution moins fréquente avant d’augmenter à nouveau à partir du retour des events et crossovers dans la deuxième moitié des années 2000. Il faut toutefois pondérer cette période, et notamment les débuts des Panini, en rappelant qu’il s’agissait peut-être d’une période où les ventes étaient différentes, bien qu’il soit malheureusement impossible de tirer de vraies conclusions à ce sujet puisque les chiffres ne sont jamais dévoilés et qu’à notre connaissance aucune vraie étude n’ait été menée à ce sujet. Il faut aussi tenir comptedes sommaires des magazines de l’époque qui étaient généralement composés de deux à quatre épisodes, ce qui favorise davantage la multiplicité des sorties. Enfin, il ne faut pas oublier que le nombre de parutions à traduire varie suivant les années et que l’intérêt pour certaines d’entre elles en France peut être soumis aux tendances du moment.
Ici on constate un amenuisement de la taille des publications, puisque les mensuels qui étaient passés à 128 pages passent à 112 pages, et les bimestriels qui étaient tout de même à 152 pages seront eux à 128 à présent. En somme, on passerait de six à cinq épisodes dans le premier cas, et de sept à six dans le second. Moins de pages pour un prix qui augmente, cela ne passe pas très bien malgré les promesses d’un beau format que l’on ne recherche pas forcément si l’on privilégie les revues aux versions cartonnées. Petite réjouissance tout de même : on nous annonce un rédactionnel plus fourni qu’avant, ce qui est toujours appréciable, ce qui permettra peut-être à Panini de se mettre au niveau d’Urban Comics qui a su dès son lancement gratifier les lecteurs de suppléments forts appréciables pour étancher leur soif de connaissances sur les mondes imaginaires qu’ils aiment suivre. Autre détail appréciable bien que minime : la publicité disparaît de la quatrième de couverture dans un souci de coller aux canons des parutions en librairie ; on imagine aisément qu’une présentation du contenu prendra sa place pour se rapprocher du livre plus classique, mais cela reste un détail négligeable quand on publie quelque chose qui se rapproche du magazine.
En excluant par commodité les séries limitées présentées officiellement comme mensuelles (les events ou leurs dérivés comme The Fearless par exemple) ou les titres Star Wars à partir du rachat de la licence (on y revient plus bas), à partir de 2007 et la fin du crossover Civil War les titres mensuels vont toutefois atteindre durablement un seuil général d’au moins six parutions, le pic de neuf étant atteint en 2013. Il serait fastidieux de mener l’enquête pour les autres types de parutions, mais eux aussi ont fleuri dans tous les sens depuis dix ans. Même si le nombre de revues avait un peu baissé depuis le dernier relaunch, on reste un peu circonspect devant ce choix plus menu qu’à l’accoutumée, avec tout de même un espoir fébrile face à l’annonce que beaucoup de choses n’ont pas encore été décidées. Il ne serait pas étonnant qu’une autre rafale de titres arrive ensuite, que plus de séries rejoignent directement les gammes de la librairie ou qu’ils attendent tout simplement d’observer les ventes des nouveaux produits pour se décider. Et il ne faut pas perdre de vue que dans à peu près six mois un autre relaunch nous pend au nez avec le Fresh Start de Marvel !
Encore une fois l’édition française devra sans doute se mettre au diapason des directives venues d’un autre continent (encore une fois ne nous avançons pas trop, tout dépend des clauses du contrat autorisant l’exploitation de la licence), et du propre aveu de la com’ de Panini rien n’est encore décidé. Le Fresh Start, une issue de secours au cas où l’escapade hors des habitudes tourne rapidement au vinaigre ? Si aux États-Unis on ricane un peu de voir que Marvel a relancé tous ses titres moins d’un an après avoir remis au goût du jour les numérotations élevées à coup de calculs parfois un peu bancals, en France c’est ironique de voir une tradition être bouleversée alors que les nouvelles séries sont nommées d’après un terme anglais signifiant « héritage » et que le one-shot signé Jason Aaron et Ed McGuinness qui lance les hostilité sera publié fin juin en kiosque, et dans un premier numéro d’une revue qui n’ira pas plus loin puisqu’il s’agit d’Avengers Hors-Série #1 ! Pied-de-nez involontaire ou simple témoignage que les décisions ont été prises assez récemment ? On penchera plutôt pour la seconde explication.
L’offre kiosque déménage en librairie… et dans certains points kiosques !
Au-delà de la hausse des prix, de l’amenuisement du nombre de pages, de la diminution du nombre de publication, le véritable point de discorde de cette affaire repose sur le départ des titres Marvel/Panini des points de presse – ou plutôt de certains d’entre eux. La colère est légitime : Marvel est durablement implanté chez les vendeurs de journaux et magazines français depuis les années 70 grâce aux éditions Lug – par moment épaulés par Arédit/Artima – auxquelles succède Semic en 1989 avec une logique de succession dans les titres et numérotations jusqu’à la reprise de Panini/Marvel France en 1997. Cette présence en continue de Marvel ravira plusieurs générations de lecteurs qui ont découvert pendant quarante ans, parfois par pur hasard, les aventures des héros bariolés venus d’Amérique. Cette douce nostalgie paraît toutefois mineure quant à la crainte légitime que beaucoup de lecteurs ont de ne plus pouvoir trouver leurs magazines dans leurs points de vente habituels… ou même nulle part ailleurs.
Dans sa communication Panini s’est voulu rassurant en clarifiant les choses : non, les publications mensuelles et bimestrielles ne disparaitront pas totalement des étals des buralistes et autres maisons de la presse au profit des librairies et grandes surfaces ! En effet, ceux disposant d’un espace librairie pourront demander auprès d’Hachette à obtenir leurs publications. Toutefois, Panini a admis qu’en effet cela laisse sur le carreau les (très nombreux) points de vente qui n’en disposent pas, et encore faut-il que ceux qui en possèdent décident de se pourvoir en super-héros Marvel. Les lecteurs habitant une grande ville ou s’y rendant régulièrement pourront sans doute trouver une alternative à ses anciennes habitudes ; sans vouloir faire de la publicité à certaines enseignes, on se doit tout de même de mentionner que Panini certifie que la Fnac, Cultura et les points de vente Relay H proposeront toujours les nouvelles parutions. Les vrais perdants risquent surtout de se retrouver à la campagne ou même dans de petites villes peu pourvues en librairies ou en maisons de la presse disposant d’un espace dédié aux livres.
On pourra arguer qu’il existe de nombreuses solutions grâce à Internet, mais elles supposent des contraintes. Les libraires – spécialisés ou non – proposent bien souvent de la vente par correspondance, mais cela suppose des frais de port qui, couplés à l’augmentation des prix, pourraient contraindre certains lecteurs à restreindre leurs lectures. Encore qu’en cherchant bien, on se rendra compte que certaines boutiques baissent ou offrent les frais de port passer un certain montant, mais cela suppose de gros achats qui ne concernent pas forcément les lecteurs qui n’achètent que quelques revues. Ils pourront toujours se rabattre sur les très grandes enseignes qui proposent des frais de port à des prix quasi-inexistants, mais cela peut gêner ceux qui désirent plutôt soutenir de plus petites structures tenues par des passionnés. Et n’oublions pas les vrais perdants : les plus jeunes, enfants comme adolescents, qui ne disposent pas forcément des moyens nécessaires (parmi lesquels des parents concilients) afin de pouvoir passer des commandes sur Internet.
La nouvelle formule qui pioche dans les vieilles recettes
Et finalement, nos lectures dans tout ça ? Pas trop de surprises dans le choix des formules puisque l’on reste sur une répartition en « familles de titres » avec quatre mensuels et quatre bimestriels dans la plus pure tradition « paninienne », avec trois binômes associant à chaque fois un membre de chaque groupe. Les mensuels débarqueront le 4 juillet, la première salve de bimestriels est programmée pour le 18 juillet tandis que la seconde paraîtra à une date non-déterminée en août ; avec cette répartition, cela donne donc six bouquins à se mettre sous la dent chaque mois.
L’image promotionnelle dévoilée ne donne aucun sommaire détaillé mais laisse entendre ce que l’on trouvera dedans à travers les résumés ainsi que les noms des auteurs et artistes. Le jeu des questions et des réponses sur Facebook s’est montré utile pour combler quelques blancs et dresser ce bilan encore incomplet auquel on s’est permis de rajouter quelques suppositions. En toute logique, les titres devraient reprendre là où ils se sont arrêtés en juin.
4 juillet :
MARVEL LEGACY : AVENGERS : Avengers ; Champions ; Invincible Iron Man
À noter : à partir de Marvel Legacy les séries Avengers, Uncanny Avengers et U.S. Avengers fusionnent en une seule série trimensuelle reprenant la numérotation classique à l’occasion d’un crossover baptisé No Surrender. Si Avengers occupe donc trois places dans le magazine par mois, on peut supposer que le planning est complet et que la série Infamous Iron Man scénarisée par Brian Michael Bendis ne trouvera pas sa place ici aux côtés d’Invincible Iron Man.
MARVEL LEGACY : DEADPOOL : Despicable Deadpool ; Spider-Man/Deadpool ; Cable
À noter : Deadpool change de nom en retrouvant sa numérotation classique et devient Despicable Deadpool ; bimensuel aux États-Unis, le titre devrait donc occuper deux places ici chaque mois et il resterait encore une place à prendre, mais les mini-séries sur le mercenaire bavard ne manquent pas pour l’occuper.
MARVEL LEGACY : SPIDER-MAN : Amazing Spider-Man ; Spider-Man ; Ben Reilly : Scarlet Spider ; Spectacular Spider-Man (annoncé dans les commentaires Facebook)
À noter : Amazing Spider-Man étant bimensuel aux États-Unis, on peut supposer que le programme est ici complet. La série Spider-Man : Renew your vows ne sera pas présente contrairement à ce qui a pu être vu sur des sites marchands.
MARVEL LEGACY : X-MEN : X-Men Blue ; X-Men Gold ; Old Man Logan
À noter : X-Men Blue et X-Men Gold étant bimensuels aux États-Unis, le planning semble donc complet.
18 juillet :
MARVEL LEGACY : MARVEL EPICS : Guardians of the Galaxy, Thanos
À noter : Panini a infirmé sur Facebook la présence de Marvel Two-In-One qui était pourtant annoncé sur des sites marchands, et expliqué que rien n’était encore prévu pour ce titre.
MARVEL LEGACY : X-MEN EXTRA : Jean Grey ; Astonishing X-Men ; Weapon X
À noter : La série Generation X ne sera pas présente contrairement à ce qui a pu être vu sur des sites marchands. Le planning de Marvel Legacy : X-Men étant complet, la future série X-Men Red est une bonne candidate pour rejoindre les rangs de la revue.
Août :
MARVEL LEGACY : AVENGERS EXTRA : Des premiers titres ont été annoncés dans les commentaires Facebook : Captain America ; Thor ; Totally Awesome Hulk.
À noter : le community manager a mentionné la présence de « Hulk », mais la dernière série portant ce nom étant publiée dans Marvel Heroes et sera rebaptisée She-Hulk par la suite, on peut en déduire qu’il s’agit ici de Totally Awesome Hulk.
MARVEL LEGACY : SPIDER-MAN EXTRA : Aucune annonce n’a été faite pour le moment, mais la série Venom qui est bien implantée aux États-Unis et qui bénéficiera d’un coup de projecteur avec la sortie du film le 8 octobre prochain semble être une bonne candidate pour intégrer le magazine, à moins qu’elle n’aille combler une future place à prendre dans le mensuel de l’Araignée.
Panini a communiqué sur les séries se retrouvant « orphelines » pour le moment, en insistant bien sur le caractère temporaire de leur situation et de ne pas tenir compte des sommaires annoncés sur des sites de vente en ligne qui les annoncent au sommaire des nouvelles revues. On notera qu’hormis la dernière, toutes sont des séries qui se sont arrêtées en VO, et que seule la première compte plus d’un story-arc à publier.
– All-New Wolverine #25-35
– Generation X #7-12
– Gwenpool #21-25
– Iceman #6-11
– Spider-Man : Renew your vows #13 et sa suite, la série étant toujours en cours aux États-Unis
Le communiqué nous parle aussi de quelques exclusivités du côté librairie pour le troisième trimestre 2018 : la mini-série en cinq parties Spirits of Vengeance pour le 11 juillet à 16 €, le tome 5 de La Panthère Noire pour août, et enfin un certain Moon Knight : Legacy pour le mois de septembre. Ce dernier correspondra sans doute au premier tome des aventures du chevalier lunaires sous la plume de Max Bemis (X-Men: Worst X-Man Ever) et Jacen Burrows (Neonomicon) qui ont repris la série au… #188, retour à l’ancienne numérotation oblige ! Puisque la nouvelle est passée un peu sous le radar chez nous, signalons que la mini-série Inhumans: Once and Future Kings de Christopher Priest et Phil Noto sortira sortira également le 15 juillet sous le titre d’Inhumans : Rois d’hier et de demain pour 15 €.
L’arrière-garde qui veille sur les kiosques
Panini ne déserte pas totalement les échoppes des buralistes puisqu’on devrait toujours y trouver Marvel Heroes, le « bookazine » qui devrait enfin sortir le 16 mai prochain après avoir été repoussé de quelques semaines. Seul trimestriel restant, il propose pour 15€ pas moins de 272 pages regroupant Hulk, Ghost Rider¸Royals et Secret Warriors. Preuve que le projet n’est pas (encore ?) enterré, la couverture du second volume a été dévoilée.
Du côté des revues plus classiques l’une d’entre elle continue : Star Wars, qui ne quitte pas sa galaxie lointaine, très lointaine pour rejoindre celle d’Hachette puisque Presstalis continuerait de distribuer la revue dans les kiosques. Elle resterait toujours mensuelle au prix de 5,90 € pour 112 pages. La collection des super-héros d’Hachette ne subit elle non plus aucun changement et semble partie pour durer puisqu’elle a encore gagné des numéros supplémentaires récemment. Le community manager de Panini a d’ailleurs précisé que le succès de cette collection qui prend la forme d’un tome cartonné mais publié en kiosque n’a en rien influencé leurs décisions concernant le Marvel Legacy. Les collectionneurs de tout poil seront eux ravis d’apprendre que la nouvelle formule ne devrait pas empêcher la production de couverture exclusives comme lors d’événements comme le festival d’Angoulême.
Panini oblige, les autocollants à collectionner ne sont jamais loin et ce n’est pas moins de quatre-vingt-seize stickers que vous pourrez récolter si vous vous procurez toutes les sorties Marvel Legacy de juillet, août et septembre.
Quel avenir pour les comic-books dans les kiosques français ?
Si effectivement les nouvelles revues Marvel de Panini ne trouvent plus leur chemin dans une grande partie des points de vente presse, cela pourrait-il profiter à DC et Urban Comics ? Le traducteur français de DC avait fait parler de lui l’an dernier lorsqu’il avait lui aussi innover dans l’offre kiosque avec des revues plus grosses et plus grandes pour un prix plus élevé mais justifié par la proposition dans chaque numéros de huit épisodes ! Ici aussi la décision était principalement due à l’actualité américaine puisqu’avec le DC Rebirth de nombreux titres sont devenus bimensuels. Le lecteur en mal d’intrigues à superpouvoirs ou fâché avec Panini ira-t-il réconforter son cœur et alléger sa bourse chez la concurrence ? Rien n’est moins sûr, puisque depuis plusieurs mois maintenant la rumeur courait qu’Urban Comics songeait à quitter cette partie du marché mise à mal justement à cause des problèmes émanant de la crise de la distribution. Si la nouvelle offre de Panini se révèle concluante, verra-t-on la même logique être appliquée par la suite chez la concurrence ? La question mérite d’être sérieusement posée.
Les changements voulus par Panini vont évidemment être scrutés et commentés abondamment sur les réseaux sociaux comme sur les sites spécialisés. Nous ne manquerons pas d’aborder le sujet dans Comics Office le Podcast #3 qui paraîtra en toute fin du mois qui, outre les avis de mes autres compères, permettra aussi de rapporter les éventuelles nouvelles informations qui seront tombées d’ici là ! N’hésitez pas à nous donner votre ressenti sur cette affaire dans les commentaires, à partager avec nous ce que représente le kiosque Panini dans votre vie de lecteur ou encore à expliquer quels titres vous aimeriez voir occuper les place encore vacantes dans les sommaires !