Reviews VO : les sorties des 13 et 14 février 2024

Chaque semaine, Ben Wawe vous propose les reviews de ses lectures des sorties américaines !

Pour la première de ce nouveau rendez-vous hebdomadaire de reviews VO sur Comics Office, nous avons au programme du côté de DC Green Lantern #8 ,Outsiders #4, Red Hood: The Hills #1, Sinister Sons #1 et Wesley Dodds: The Sandman #5, tandis que chez Marvel on retrouve Blade #8, Fall Of The House Of X #2, Night Trasher #1, Scarlet Witch & Quicksilver #1, Thunderbolts #3 et Vengeance Of The Moon Knight #2 !

DC

GREEN LANTERN #8


Très agréable. Jeremy Adams avance son intrigue sur plusieurs aspects : Razer, en plus de remettre du plomb dans le crâne de Hal, révèle que la Batterie des Blue Lanterns a été détruite, ainsi que d’autres. Hal est confronté par une Carol inquiète, n’arrive toujours pas à quitter la Terre, et va demander de l’aide à Mme Xanadu, pour un voyage mystique. Là aussi, chou blanc : la Terre est bloquée. Des United Planets Lanterns arrivent alors, attaquent, enlèvent Razer en  et Hal va en Espagne, pour mieux comprendre les mystères de son anneau.
Ca fonctionne bien. Jeremy Adams accélère, gère bien son récit et son rythme, et j’aime les interactions d’un Hal touchant. Le mystère me plaît, ces UP Lanterns sont intrigants, et ça donne envie d’en voir plus. Amancay Nahuelpan gère bien aux dessins, solidement.
Une back-up de Ron Marz et Dale Eaglesham résume grosso-modo qui est Kyle Rayner, alors que Jo vient le chercher. Ca fait le job et c’est sympa’.

Un bon moment, et ça accélère en plus.

Un bon moment, et ça accélère en plus.

OUTSIDERS #4

Très bon. Collin Kelly & Jackson Lanzing osent plonger dans l’un des éléments forts de Planetary, les Century Babies, avec ici une… nouvelle Jenny née au tournant du siècle ! Avec un épisode mi prose illustrée (pour évoquer la vie de cette jeune fille dont les émotions influencent positivement ou négativement les gens et le monde en général), mi comics avec The Drummer qui envoie Batwoman et Luke sur sa piste à Londres, épicentre de catastrophes car Jenny s’est faite larguer. The Drummer calme finalement Jenny, Jenny Crisis, en prenant acte de la disparition de Jenny Quantum et en l’aidant. Jenny refuse d’intégrer les Outsiders mais ceux-ci se renforcent.
Très bien, oui. Les deux scénaristes s’en sortent bien dans ce sacré défi, avec une nouvelle Jenny bien dans l’air du temps et une bonne narration. Robert Carey gère bien un graphisme travaillé, et je trouve l’ensemble audacieux.

Un défi galère mais réussi et une bonne nouvelle Jenny.

 

RED HOOD: THE HILLS #1

Pas mal, sans plus. Shawn Martinbrough lance sa mini-série sur la base de petits épisodes que je n’ai pas lus, rassemblés dans un #0 que je n’ai pas trouvé ; dommage. On suit ici Jason s’installer dans un quartier difficile, déchiré par une guerre des gangs après Joker War et des camps de justiciers et criminels novices après avoir été formés par une femme mystérieuse.
C’est sympa, mais Jason est presque secondaire ici, ce qui est dommage, et l’ensemble reste commun et convenu. Idem pour le dessin de Sanford Greene, travaillé mais pas emballant.

Ça se lit, mais ce n’est pas ici que Jason trouvera un nouveau sens.

 

SINISTER SONS #1

Sympa, un peu lent mais sympa. Je n’avais pas été emporté pat la back up sur Sinson, le fils de Sinestro échoué sur un monde paumé, mais j’adhère plus ici où il veut s’enfuir et vole le vaisseau de Lor Zod, arrivé pour diriger ce monde après avoir été viré par son père. L’épisode se termine sur la rencontre où ça s’engueule.
C’est sympa, oui. Ça passe mieux que les back ups car Lor apporte un contrepoids à Sinson, et Peter J. Tomasi gère bien ces jeunes pestes différents. David Lafuente assure dans son style cartoon.

C’est lent mais ça fonctionne.

WESLEY DODDS: THE SANDMAN #5

Prévisible mais efficace. Wesley se remet de l’attaque, puis attaque lui-même en Sandman le camp de l’armée où le colonel qui a tout organisé pour voler ses recherches se trouve. Il l’enlève, l’interroge, enregistre ses aveux pour la police alors que 
Zéro surprise, non. Que ça soit l’attaque longue mais efficace sur le camp, les aveux et la révélation finale, tout se voit venir mais fonctionne. Robert Venditti est quand même lent dans son intrigue, alors que Riley Rossmo est toujours impérial dans ses dessins adaptés à ces ambiances.

Déséquilibré dans le rythme mais agréable.

 

MARVEL

BLADE #8

Super lent, mais super ambiance. Bryan Hill amène Blade chez Satana, car il veut aller en enfer chercher de l’aide contre The Adana. Il a besoin d’une ancre pour revenir, et sollicite Rotha, qui projette l’absence de son père sur Blade. Ce dernier erre et souffre en enfer, mais en revient… avec l’esprit du père de Rotha, qu’il a tué dans le #1, pour affronter ensemble l’ennemie.
C’est long, hein. Bryan Hill prend son temps, mais s’en sort bien quand il a une Elena Casagrande pour gérer les ambiances et les postures, même si elle semble ne pas donner son meilleur travail ici. Il n’empêche que la lecture reste toujours prenante, et que j’aime bien ce que je lis.

Lent mais belle atmosphère.

 

FALL OF THE HOUSE OF X #2 (sur 5)

Bordélique mais prenant. Gerry Duggan balance beaucoup de choses ici, trop vu la maladresse de sa narration, mais c’est intense. Orchis subit l’attaque de Polaris, qui amène Knowhere dans leur station spatiale, et libère des Broods sur Orchis. Un vaisseau Orchis arrive avec Logan prisonnier, mais un agent est Colossus caché et le jeu de massacre commence avec Diablo qui apparaît. Ils briefent Polaris sur Firestar, mais ils ne la trouvent pas ; Dr Stasis et M.O.D.O.K. s’enfuient de leur côté. Karima Shapandar veut décapiter Cyclope mais la cheffe d’Orchis la stoppe, car elle s’interroge sur la trahison des machines et… Sentinel City. Oh, et Emma gère New York, tandis que Malicia & Gambit ramènent Manifold qu’ils avaient emprisonné sur conseil de Destinée. Il s’énerve mais se calme quand une entité cosmique lui parle.
C’est beaucoup, oui. Ca part dans tous les sens, c’est bordélique mais au moins il se passe quelque chose. Je suis un peu gêné par cette narration foutraque, et moralement, voir les X-Men massacrer des Humains, même agents d’Orchis, me gêne ; mais ça se lit. Dommage que Lucas Werneck livre des planches très faibles, à la limite de l’acceptable.

Foutraque mais prenant.

 

NIGHT TRASHER #1

Etonnante et bonne surprise. J. Holtham s’empare intelligement de Night Trasher, au destin « chelou » quand même : mort avant Civil War, ramené dans Contest of Champions sans grande raison, oublié depuis. Le scénariste montre que Dwayne en est marqué, erre dans le monde, revient à New York à la mort de Chord, et décide de liquider la Taylor Foundation pour s’en libérer, et virer son passif lourd. C’est difficile avec Silhouette, qui gérait tant bien que mal, et Dwayne tente aussi d’avancer, mais il est mis devant des responsabilités locales, avec des gamins qui volent de manière organisée. Il tente de les stopper en Night Trasher, est tabassé par leur meneur,
C’est bien, oui. J. Holtham fait un bon point sur un personnage fracassé, montre bien le choc et l’impact, et commence une reconstruction en le faisant souffrir. Classique mais efficace, et bien mené, et intelligent. C’est cool, et le trait sobre mais travaillé de Nelson Daniel fonctionne bien.

Très bonne surprise, oui.

 

SCARLET WITCH & QUICKSILVER #1

Un début dense et intense. Steve Orlando, qui m’a plu sur la série Scarlet Witch malgré son abandon rapide du très bon concept de base (un épisode / une personne à aider par Wanda via la porte magique de son magasin magique), poursuit ici la gestion de ses personnages. Wanda et Pietro gèrent un crash de vaisseau alien ensemble, puis reçoivent une mystérieuse boîte créée par Magneto, avec une lettre aux mots si durs envers Pietro que Wanda la détruit avant qu’il puisse la lire. Ca s’engueule, ça se vexe, ça se sépare. Wanda s’énerve chez elle, Darcy la calme alors que Pietro est attaqué, privé de vitesse et envoyé voler dans l’atmosphère – par The Wizard, qui attaque aussi Wanda et semble l’envoyé d’un ennemi sombre…
C’est bien, oui. Steve Orlando maîtrise Wanda, écrit bien Pietro, gère bien leurs rapports et l’engueulade a des mots durs mais tape juste. Lorenzo Tammetta livre de beaux dessins, colorés et fluides. Beaucoup de bonnes petites choses ici, notamment la relation de chacun avec Magneto, et la relation fraternelle difficile (bah ouais, Wanda n’a pas oublié qui l’a manipulée dans HoM).

Très agréable.

 

THUNDERBOLTS #3 (sur 4)

Ca délaye mais c’est bon. Collin Kelly & Jackson Lanzing ne font pas avancer leur intrigue, mais montrent que Red Skull, réveillé dans un bunker en Latvérie, prépare son évasion en manipulant US Agent et un autre pour venir le tirer de là. Bucky recrute Shang-Chi pour convaincre Walker de ne pas y aller, les deux se battent mais Skull active l’autre… qui est American Kaijju. Bagarre globale, Shang-Chi utilise sa Société mais donne surtout un bracelet mystique permettant à Bucky de devenir géant. Il hésite à tuer American Kaijju, Walker le frappe pour l’empêcher et Bucky est reconnaissant. American Kaijju est stoppé, US Agent est recruté et il est temps d’en finir.
C’est bien, oui. L’intrigue n’avance pas, la saga et la mini-série s’arrêtent au prochain numéro, mais l’épisode est bon. Walker est bien écrit, Shang-Chi fait un peu solution de facilité, mais Bucky est aussi bien mené et l’ensemble fonctionne bien. Geraldo Borges propose des planches solides, mais qui m’emballent peu.

Un bon numéro d’attente.

 

VENGEANCE OF THE MOON KNIGHT #2

Comme sur le précédent volume, chaque épisode a un rythme lent mais je suis content de ma lecture. Ici, on suit deux éléments : Tigra qui débriefe avec la psy, et la bataille contre le « nouveau » Moon Knight, agressif et possessif. La bagarre est rude, chaque membre de la Midnight Mission s’en prend une, mais Reese « laisse » ce MK prendre la maison… sauf que celle-ci le rejette. Il s’emporte et file, disparaissant par magie (obscure ?). Alors que, dans sa séance, Tigra revient sur sa vie amoureuse passée, et annonce bien désespérée que ce MK ne peut pas être Marc Spector – car elle l’a aimé, et tous ceux qu’elle aime meurent et ne reviennent jamais (son mari, Hank Pym et Marc).
C’est bien, oui. C’est juste une grosse bagarre facile et une séance psy, mais Jed McKay gère bien son mystère, ses personnages et livre une belle présentation de Tigra. Ca se lit bien, c’est prenant et Alessandro Capuccio propose des planches travaillées et adaptées.

Lent mais bon.

 

Merci d’avoir lu ces reviews, n’hésitez pas à dire en commentaire vos avis sur les titres traités… ou même d’autres sortis cette semaine qui n’ont pas pu être traités ! L’ensemble de ces critiques sont également postées sur les forums Sanctuary et Buzzcomics.

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