Chaque semaine, Ben Wawe vous propose les reviews de ses lectures des sorties américaines !
Bonjour à tous et bon retour dans les critiques quotidiennes sur les sorties comics VO !
On relance la formule habituelle après un focus il y a peu sur des nouveautés. Au programme ? Des débuts de runs et sagas chez DC, quelques-uns aussi chez Marvel et du suivi d’événements ! Avec Absolute Wonder Woman et Blade !
DC
ABSOLUTE WONDER WOMAN #1
Très bon ! J’ai dévoré ce premier épisode, très bien mené, très fluide, très prenant et très intelligent, dans les changements et la caractérisation.
Kelly Thompson débute ainsi l’ère Absolute avec une réussite, via une narration sur deux temps. Au présent, Gateway City voit arriver au-dessus de l’eau une immense structure, qui libère quantité de démons (« Harbingers ») liés à une monstruosité encore plus grosse, qui veulent envahir et soumettre la Terre. Mais une forme arrive et vient défendre la ville – une guerrière, qui manie la force et la magie. En flashback, on apprend que Circé, exilée en Enfer, est chargée par Apollon de gérer Diana, Princesse de Themyscira, retirée par Zeus aux Amazones en punition de leurs crimes, celles-ci étant exilées à jamais après la fin de leur mission. Circé veut initialement laisser le bébé mourir face aux dangers de l’Enfer… mais elle voit l’enfant s’en sortir, et commence à l’aimer en l’élevant, et en créant un doux foyer pour elle en Enfer. Diana grandit ainsi, gère les menaces tout en ne voulant pas tuer, apprend la magie, et surtout « brûle » de dire un mot – un mot qu’Apollon a banni, et qu’il empêche quiconque de dire. Mais Diana le dit, poussée par Circé, et ce mot est bien « Amazone ». Circé la pousse ainsi à récupérer son nom, son titre et, au présent, Diana subit les coups de la monstruosité mais se bat, avec son Pégase décharné, sa magie, son lasso, sa force et sa détermination à protéger le monde, comme la Dernière Amazone qu’elle est !
C’est très bon. Un peu court, objectivement, car ça donne envie d’avoir plus, et ça coupe un peu sèchement, mais très bon. Kelly Thompson réussit son pari d’un changement important (faire grandir Diana en Enfer) qui modifie l’héroïne sans briser ce qu’elle est. C’est fin, c’est pertinent, c’est bien mené, c’est très touchant avec Circé qui peu à peu en vient à aimer Diana et décide finalement de la laisser partir, et c’est épique dans l’opposition de la Princesse aux monstres. C’est très fort, oui, et très juste dans les choix, avec beaucoup de bonnes petites idées et de bons petits moments, dont l’attachement de Diana à ne pas tuer les monstres.
Graphiquement, Hayden Sherman livre de très belles planches, très détaillées et fortes. Pas « belles » mais intenses, épiques aussi ; une réussite.
Un vrai bon lancement, et j’ai très hâte de lire la suite !

ACTION COMICS #1071-1072 
J’ai les #1071 et #1072 à la suite… et c’est pour le mieux car, si ce n’est pas mauvais, Mark Waid a du mal à me passionner ici.
Le #1071 montre ainsi Clark perdu dans la Zone Fantôme, étonnamment plus « solide » qu’avant, alors que le mystérieux Aethyr The Merciful a, auparavant, juré de libérer les prisonniers de ce lieu. Superman stoppe les criminels, bénéficie d’un bracelet créé par Bruce Gordon pour retenir les rayons solaires en lui, et il avance avec certains d’entre eux… jusqu’à être confronté par des araignées géantes (!) et aidé par le vaisseau de Xa-Du qui, sous les bandelettes, est en fait… Mon-El ! Alors que, sur Terre, Conner et Super-Man font une partie de baseball caritative puis filent découvrir un cambriolage à la Forteresse de Solitude.
Le #1072 rappelle l’origine de Mon-El puis précise la situation : le mystérieux Aethyr a créé des surfaces solides dans la Zone Fantôme mais, crispé par les mauvais actes des prisonniers, a entamé un régime de terreur en les maltraitant et en créant des prisons. Xa-Du est son gardien, Mon-El a mené une fronde et s’est débarrassé de son équipage, avec des actes que Superman réprouverait. Leur vaisseau passe dans une bulle « fantôme », Xa-Du s’enfuie et retrouve Aethyr, qui « malaxe » les prisonniers pour les fusionner et entend profiter de Superman pour attaquer la Terre. Et, en parallèle, Kenan et Conner voient que tout le contenu de la Forteresse a été dérobé, mais… ils sont happés dans un vortex les menant à un mystérieux musée cosmique.
Bon, c’est sympathique mais peu emballant. Mark Waid livre un récit assez basique, qui gère bien Mon-El et donne des éléments intéressants, mais ça manque de souffle et de fougue. Aethyr ne semble pas passionnant, l’ensemble est en soi assez basique, et les dessins de Clayton Henry sont jolis mais peu enthousiasmants non plus. Michael Shelfer illustre l’aventure de Kenan et Conner, solidement mais sans briller.
En back-up, Mariko Tamaki montre une Kara chargée d’escorter un prisonnier mystérieux, guidée par une Juge cosmique enlevée par une femme-araignée. Kara apprend que la Juge a été créée pour ce seul prisonnier, elle la retrouve torturée par les araignées. Elle récupère les coordonnées où amener le prisonnier, et affronte les araignées. Bon, c’est lent, joli car Skylar Patridge travaille bien ses planches et ambiances, mais c’est long. Je reste curieux mais c’est décompressé.
Rien de mauvais ici mais pas de grand enthousiasme quand même.
DARK KNIGHTS OF STEEL – ALLWINTER #4
Très bon, encore. Jay Kristoff livre un récit très juste et très bon dans un contexte qu’il maîtrise et avec lequel il joue très bien. L’on voit ainsi Slade et Bruce avancer dans ce désert gelé, et repousser les Draugar (zombies) qui veulent tuer le jeune Alec, seul être « avec des couleurs » dans ce paysage noir et blanc. Bruce est cependant affaibli par l’absence de Soleil, et doit rebrousser chemin après une lourde blessure ; mais il apprend comme Alec, avant, l’histoire de ce lieu. Un Royaume jadis agréable, mené par le Roi Maxwell 1er de la Maison Lord, qui a commis l’erreur de séduire l’épouse Nora de son conseiller Viktor. Ce dernier a tué le Roi et enclenché un hiver éternel ici. Slade gère Alec, salue Bruce en qui il reconnaît un héros, et Alec explique ensuite son origine (le massacre de sa famille par les sbires de Vandal, sa fuite dans le marais maudit où il est touché par The Green). Alec pousse Slade en évoquant sa connaissance, par The Green, de la mort de ses fils, mais lui promet qu’il peut encore être un héros – même si Rose vient le frapper et le blesser dans le dos, alors que Viktor laisse l’hiver le geler en échangeant avec son sbire, Solomon.
C’est très bien, oui. Un récit âpre, dur, violent mais pas trop, avec de l’héroïsme bourru chez Slade, des origines bien vues et intelligentes, de bons choix de personnage. Jay Kristoff livre de bons moments, et Tirso Cons continue de proposer des planches superbes, extrêmement dynamiques, agréables, fluides, travaillées et belles.
Un régal graphique sur un script pertinent et très juste.
DETECTIVE COMICS #1090
Solide. Pas ultra emballant, pas très original, mais solide, car Tom Taylor y surfe sur son atout : sa caractérisation des personnages. Ici, après un flashforward où un super-vilain montre « quelqu’un » à l’agonie et empêchant Batman de le sauver et de ne pas faire « la même erreur que Thomas » jadis, on voit en flashback comment Thomas Wayne a sauvé un sale type après un accident de voiture. Le sale type conduisait sa compagne de dix-sept ans, enceinte et régulièrement frappée, qui lui demande de ne pas révéler au concerné qu’elle a accouché, pour faire adopter l’enfant. Thomas la présente plutôt à Martha, qui l’aide via son réseau d’accompagnement des femmes en difficulté. Au présent, Batman rumine, erre dans les rues, voit une attaque à mains armées d’un gamin de dix-sept ans, le frappe alors qu’il voulait appeler le 911 et le fait fuir. Batman gère la blessure du commerçant, suit le gamin dans les égouts et veut l’aider. Oracle identifie qu’il a stoppé, mais… il est mort, avec du parfum de musc blanc autour ; le neuvième jeune criminel tué ainsi. Il ne peut pas poursuivre, car Bruce Wayne doit assister au lancement d’un produit de la jeune Scarlett Martha Scott, aidée par sa mère jadis (est-ce le bébé du flashback ?) et ancienne cheffe généticienne des Entreprises Wayne avant d’avoir d’autres sponsors. Elle lui propose de bénéficier de Sangral, le « Saint Graal » pour ne pas vieillir… et il hésite, en voyant l’effet sur d’autres milliardaires. En flashback, on apprend que le sale type veut partir et Thomas accepte, en disant de laisser sortir Joe Chill…
C’est efficace. Guère original, car Tom Taylor joue sur des zones balisées en utilisant les flashbacks et notamment l’identité du sale type. Mais j’apprécie son approche de Thomas Wayne, qui justifie à sa femme et son fils d’avoir sauvé le sale type quand Bruce les entend en parler, et j’apprécie cette rectitude juste et digne. L’attitude de Batman est bien écrite aussi, dans la brutalité initiale puis les remords. Je suis plus réservé sur Sangral, mais j’attends de voir, et j’apprécie le classicisme mais surtout la caractérisation de l’ensemble.
Enfin, Mikel Janin assure dans des dessins très beaux, très justes, sexy et agréables. Espérons qu’il reste un peu.
Un début classique mais réussi sur la caractérisation et les dessins.
GREEN ARROW #17
Un bon épisode, essentiellement en conclusion du run de Joshua Williamson. Le scénario de celui-ci occupe la majorité du numéro, avec Oliver obligé de gérer les conséquences d’Absolute Power. Durant l’événement DC, Green Arrow avait rejoint les rangs d’Amanda Waller, et trahi autant les super-héros que sa propre famille. L’on avait appris qu’il l’avait fait via un blocage mental du Martian Manhunter, pour aller « à fond » et avoir un élément psy pour revenir à lui-même, mais… ça laisse des traces. Après avoir appréhendé Peacemaker et Peacewrecker, puis confronté Amanda Waller en prison, Oliver dit tout aux super-héros et s’attend à un rejet, alors qu’il continue de penser qu’ils peuvent être dangereux – mais tous ont déjà voté pour lui pardonner. Il est surpris, sa famille grogne un peu mais fait avec. Oliver ne retourne cependant pas tout de suite avec eux sur l’île, car il revient aux bases – et à la lutte contre les entreprises mal intentionnées, avec un arc et des flèches !
C’est bien. Joshua Williamson range pleinement et intelligemment les jouets, en démontrant sa connaissance d’Oliver, de sa grande gueule et de ses postures. C’est bien fait, fluide, un peu facile sur le pardon mais ça fonctionne bien. C’est une conclusion agréable et intelligente, avec un Amancay Nahuelpan correct dans des dessins souvent jolis.
En parallèle, on a un petit début par Chris Condon et Montos, où Oliver est confronté par Batman puis change de costume, en parallèle d’un PDG tué par un super-vilain mystérieux. Bon, ça débute, mais c’est peu prenant. J’espère mieux au-delà de ce prologue un peu simpliste.
Une bonne conclusion, une reprise à confirmer.
N
IGHTWING #119
Bon… après le run de Tom Taylor et Bruno Redondo, c’est un début assez « pauvre ». Non pas que ça soit mauvais, mais ça paraît bien plus classique, moins original, moins prenant, plus « casual » comme on dit.
Ici, Dan Watters lance des pistes déjà-vues ; pas désagréables, mais déjà-vues. Alors qu’un mystérieux homme, qui sait tout de Nightwing, veut faire bouger les choses, l’on voit qu’un sommet de chefs de gang est stoppé par Dick – mais une explosion (provoquée par l’homme mystérieux) tue tous les responsables criminels. Le lendemain, Dick en parle à sa demi-soeur, la Maire, et interrompt un rendez-vous avec une PDG d’une entreprise de super-armes, qu’elle justifie par la « menace » de la JL et des Titans. La Maire accepte l’offre d’équiper la police, car elle est dépassée et elle doit agir. Dick n’aime pas, apaise la guerre des gangs en exigeant que chacun se considère sous sa « protection » (ce qui surprend Babs, qui le suit à distance). Il va voir l’intérieur de l’entreprise de super-armes mais est attaqué… alors que l’on apprend que la PDG est liée à l’homme mystérieux, qui aurait « marqué » Dick jadis dans le cadre du « Cirque du Sin ».
Bon, c’est sympathique mais déjà-vu. La fameuse guerre des gangs, la fameuse PDG qui a un plan, l’organisation mystérieuse liée au cirque… ouais, on est sur du territoire très connu de Nightwing. Ce n’est pas un drame en soi, mais c’est un retour en arrière après la fraîcheur et les changements de Taylor & Redondo. Je laisse cependant une chance, notamment car ça se lit sans déplaisir, et Dexter Soy a un style qui « passe », sans être désagréable mais quand même bien connoté.
Un début déjà-vu, auquel je laisse malgré tout une chance.
POWER GIRL #14
Sympathique. Leah Williams enchaîne après le très bon #13, centré sur une Omen en solo et qui finissait au fond du trou après une débâcle en boîte de nuit et une confrontation difficile avec la nouvelle super-héroïne Ejecta. Un mois après, Lilith ne sort pas de chez elle, PG continue sa relation avec Axel mais veut avancer, alors qu’Ejecta devient la coqueluche de Metropolis. PG obtient d’une employée du Daily Planet des éléments sur Ejecta, lui révèle son identité alors qu’elle l’invite à tout dire devant Omen (qui se douche enfin), Natasha Irons et Axel. Un plan est monté, avec suspicion qu’Ejecta organise ses sauvetages, et PG & Omen vont dans les locaux abandonnés du Daily Star… où Ejecta les intercepte. Ca se bagarre, Omen semble piégée et durablement marquée psychiquement (est-elle morte ?) alors qu’Ejecta rentre dans une autre dimension, où son père veut la préparer à faire de même avec la Kryptonienne…
J’aime bien. Bon, je trouve que Leah Williams est finalement dépendante des dessins dans sa narration, car ce qui passait avant est moins fluide avec une Adriana Melo qui s’améliore grandement mais demeure maladroite dans l’enchaînement des événements. Ca reste lisible, j’aime toujours les interactions humaines, les événements du quotidien, et les dialogues sont savoureux.
Un moment sympathique, plus sur le perso’ que le pro’ des super-héroïnes.
SUPERMAN #19
Fort sympathique. Joshua Williamson commence l’époque All In en jouant avec les attentes du lecteur, alors qu’il continue sur sa belle lancée. Après un flashforward où, à la fin des temps, le Time Trapper interpelle Superman, retour au présent où Lois grogne en rédactrice en cheffe et exige que Jimmy trouve une photo de… Superwoman ! Lois file en douce lors d’une attaque, elle se transforme avec Clark et ils partent stopper… Atomic Skull et son zoo atomique ! Lena tente de redonner la mémoire à Lex, qui n’a pas vraiment envie en voyant comment il était avant, alors que Supercorp suit Superman et Superwoman. Les Supers gèrent Atomic Skull mais Doomsday émerge du sol. Après un moment de frottement, ils se lancent mais le Temps s’arrête : le Time Trapper interpelle Superman et révèle que, cette fois-ci, c’est un Doomsday pacifié et rachitique, qui lui demande de l’aide !
J’aime bien. Joshua Williamson gère bien l’idée de Superwoman car il indique que ça fait un temps certain que Lois l’est, sans explication car ça va venir selon l’annonce en fin d’épisode. Les dynamiques au Daily Planet et à Supercorp demeurent bonnes, et les éléments autour du Time Trapper interpellent. Si on rajoute toujours des interactions choupi entre Lois et Clark, puis un Dan Mora très bon et très inspiré, qui croque bien les personnages, c’est top !
Du beau, du mystère et du bon !
MARVEL
BLADE: RED BAND #1
Moyen, car un peu lent et pas très inspirant. Bryan Edward Hill revient au personnage après sa première série, sympathique bien que lente, et la parenthèse Blood Hunt. On voit ainsi Blade qui se fait oublier en Asie, survivant après les événements traumatisants et avançant pas à pas. Il est cependant sollicité par le mystérieux Damien, agent des mystérieux Spellguard qui veulent le recruter pour stopper Ponthious Van Helsing, envoyé pour stopper des Vampires versant dans le mysticisme dont il a tué le chef mais qui l’ont corrompu. Blade suit Damien, voit un pauvre type maltraité par l’ennemi, mais rejette la demande, tue Damien et les autres et s’en va… même s’il demeure intéressé et va gérer Van Helsing seul, alors que ce dernier se prépare aussi.
C’est moyen, en soi. Le début sur la survie difficile et le traumatisme de Blade sont bons, l’énième organisation mystérieuse qui veut l’utiliser contre une énième menace glauque et secrète beaucoup moins. C’est peu intéressant, peu prenant, et c’est bêtement gore sans être fun. C.F. Villa livre des planches moyennes, sanglantes mais sans folie.
Un début très moyen, finalement, et fort dommage après la précédente série du même scénariste, bien meilleure.
CONQUEST 2099 #2
J’ai clairement du mal à y voir une quelconque « conquête », mais cette guerre galactique 2099 est plutôt agréable à suivre, sans que ça épate pour autant. Steve Orlando organise et avance mieux ses événements, avec une confrontation heureusement rapide entre The Last Nova (Wolverine, on le rappelle) et Spider-Man 2099, qui entend défendre Spider-Woman 2099, seule représentante « sympathique » des Araneon, ces araignées humanoïdes qui ravagent la galaxie et ont massacré la Planète Vampire. Spider-Woman 2099 calme le jeu, confirme être « gentille » et part avec Logan, Miguel mais aussi Phoenix et Cyclope 2099 enquêter sur la Planète Vampire. Ils ne trouvent que des cadavres mais aussi un Araneon laissé en arrière, qu’ils interrogent et qu’elle tue. En parallèle, des Vampires sont utilisés comme esclaves des Araneon, alors que Dracula envoie sa garde en libérer et tuer une sbire de Spidercide 2099, chef des Araneon. Dracula entend anéantir tous les Araneon qu’il croise, mais il est interpellé par Silver Surfer 2099…
Bon, ce n’est pas brillant, mais ça reste divertissant. Steve Orlando va heureusement vite, enchaîne les événements et les moments, et ça permet de faire glisser des rebondissements assez classiques mais qui fonctionnent bien ensemble. C’est moins une conquête cosmique qu’un affrontement entre plusieurs factions, les Araneon demeurent très basiques mais le Dracula est plutôt bien écrit, et très grandiloquent. Ibraim Roberson et José Luis livrent des planches correctes et solides.
Un divertissement sans folie mais agréable.
DAZZLER #2
La bonne surprise poursuit, avec moins d’intensité que le #1 mais de bons moments. Jason Loo enchaîne directement à la sortie du premier concert de Dazzler, clairement basée ici sur Taylor Swift avec brio dans ce fameux #1 très réussi. Dazzler y gère une attaque lors de son premier concert de sa tournée mondiale, et son équipe (Wind Dancer en manager, Guido et Madrox en roadies, Domino en cheffe de sécurité) l’accueille et gère les retombées publiques déjà négatives. Allison file pour Londres après un appel avec son petit-ami, le médecin Dale (Humain ?) fan d’elle. L’interview télévisée à Londres tourne mal avec un animateur piquant, et le concert en direct tourne mal car Dazzler est contrôlée par un télépathe forcé d’agir car « quelqu’un » menaçait sa famille. L’équipe la stoppe, tous sont contrôlés avant de stopper le pauvre type… mais l’opinion condamne Allison. Et Lila Cheney vient lui proposer de fuir via un de ses portails !
C’est bien, oui. Jason Loo réussit toujours de caler l’influence de Taylor Swift sur Dazzler, ce qui est cocasse car le personnage a devancé beaucoup de ce qu’est l’artiste. Il est aussi agréable qu’une chanson rappelle la mini-série Beauty and the Beast méconnue ; j’apprécie car c’est l’une de mes premières lectures X-Men et ça m’a marqué. Le reste de l’épisode est fluide et prenant, c’est bien mené et Rafael Loureiro propose des planches solides et agréables.
La bonne impression se poursuit !
IRON MAN #1
C’est… moyen. Spencer Ackerman lance une nouvelle série sans rien faire de mal, mais sans briller, et surtout sans innover. On voit ainsi un Tony qui retrouve son entreprise après l’avoir perdue face à Feilong dans le run précédent, et une visite d’usine d’armement tourne court quand deux gardes se transforment en monstres pour repousser des syndicalistes. Iron Man les aide, mais prend des coups, et surtout se blesse quand son armure se déconnecte en redécollant. Il passe des jours a l’hôpital, ne comprend pas d’où ça vient mais doit aller à une réunion d’un conseil d’administration nommé par Feilong. Il y trouve des adversaires, dont Melinda May issue du S.H.I.E.L.D., avec l’arrivée de Monica Rappaccini de l’A.I.M. qui veut prendre le contrôle de l’entreprise avec l’aide de Roxxon. Tony refuse mais le conseil suit si Stark veut définitivement renoncer à faire des armes. Tony déprime encore, répond aux trolls en ligne, va gérer un incendie et une attaque de deux super-vilains mais souffre face à eux. Il comprend que ses soucis d’armure sont magiques, il va chercher sa combinaison en Mysterium mais est attaqué sur place par… Justine Hammer, ressuscitée par Roxxon et avec désormais une armure Iron Monger avec le Mysterium volé. Elle indique qu’un virus magique est dans les fichiers et systèmes Stark, donc chaque mise à jour l’intensifie. Tony part et entend se reprendre pour préparer… la guerre Stark-Roxxon !
C’est moyen, oui ; et redondant. Redondant, déjà, car c’est un énième run sur Tony affaibli qui galère pour se remettre. Ce fut le cas du run précédent de Gerry Duggan, celui d’avant encore par Christopher Cantwell, celui d’avant encore avec l’événement Iron Man 2020 où Tony doutait de son humanité… il faut remonter au run de Dan Slott en 2018 pour un Tony en maîtrise. Ça fait long, c’est donc trop habituel ici, et c’est en outre moyen car cette chute est plan-plan, « facile » même si j’aime l’idée de l’union Roxxon/A.I.M./Hammer. Ça reste un peu facile, vraiment, et même cette idée de virus magique paraît simpliste pour expliquer la future armure steampunk. Et bon, Julius Ohta livre des planches correctes mais ni belles, ni réussies, ni efficaces. Les personnages ne sont pas beaux et c’est peu dynamique.
Un début moyen et pas original. Ça refroidit.
SCARLET WITCH #5
Très sympathique. Steve Orlando reprend après le story-arc de re(re)lance de son run, avec Wanda qui découvre les pièges laissés par Hexfinder quand celle-ci a recréé son magasin. Elle décide de passer la Last Door de son côté, comme Darcy la fait durant la crise, pour voir où l’on peut avoir besoin d’elle. Wanda laisse ainsi Darcy gérer le magasin, et arrive… à Hell’s Kitchen, où elle découvre une femme terrorisée d’une attaque mystique dans le métro. Daredevil vient aider, ils plongent sous terre et Wanda découvre qu’un sbire de Chthon est revenu malgré une lutte passée. Bon, le duo avance, se bat, Matt exorcise des passagers corrompus, et Wanda chasse l’entité qui promet de revenir. Wanda revient au magasin, où elle et Darcy découvrent… Agatha Harkness, et l’accueil est bien sûr froid !
C’est très sympathique, oui. Moins sur le fond, avec une intrigue assez basique et simpliste, et plus sur le plaisir réel de voir l’étonnant duo Wanda & Daredevil, qui fonctionne bien et flirte un peu. C’est agréable, fluide, piquant même, assez fun, et le contexte sert bien cet échange bienvenu. D’autant que Lorenzo Tammetta reprend bien les dessins, avec beaucoup de charme et de dynamisme sur l’ensemble.
Fort sympathique, car ça met en avant un bon et beau duo surprenant.
THE AVENGERS #19
Efficace. En un bon épisode, Jed MacKay aborde intelligemment l’évidente confrontation entre les Avengers et le Dr Doom Sorcier Suprême ; et si ça ne règle pas tout, ça pose bien les bases. Ainsi, alors que T’Challa « fuit » la présence de Storm dans l’équipe en plongeant dans la zone dimensionnelle où Meridian Diadem (des super-vilains du premier story-arc) retient plusieurs êtres, afin de voir ce qu’il peut faire pour les sortir de là, le reste de l’équipe débriefe, s’habitue à The Impossible City qui s’inspire de Jarvis pour les aider, et… ils sont convoqués par Dr Doom dans un désert. Ce dernier les « juge » pour faire si peu pour l’Humanité, et propose à chacun un monde possible où ils auraient pu aller au bout de leurs idées ; sous sa coupe, bien sûr. Tous refusent (car, selon Carol, ils ne sont pas « une autorité absolue » qui s’impose aux autres), repoussent des assaillants lancés par Doom, qui se retire en étant déçu d’eux. Vision acte que c’était moins un test pour eux qu’un moment pour que Victor confirme ses arguments pour lui-même, et rien n’est fini…
C’est bien, oui. En un épisode sobre et efficace, Jed MacKay maintient l’existence du Dr Doom Sorcier Suprême avant 2025 et les grandes manœuvres, et pose les bases de l’affrontement à venir tout en soulignant bien ce que sont les Avengers, pour eux-mêmes et les autres. Ca ne révolutionne rien mais ça fonctionne bien, c’est fluide et léché, avec des idées simples et justes pour les personnages. Farid Karami illustre l’ensemble efficacement, je suis peu fan de son style détaillé et anguleux, mais c’est réussi.
Un bon épisode, bien contextualisé.
THE INCREDIBLE HULK #18
Un bon épisode. Phillip Kennedy Johnson enchaîne, avec désormais Hulk emprisonné par The Eldest suite au deal passé par Bruce pour sauver Charlie. Eldest a la mauvaise surprise de voir que Hulk peut la « rejeter », et ça rend la libération de The Mother of Horrors plus compliquée. Charlie, elle, est bien vivante, ressuscitée même sans cicatrice, mais coincée dans une maison dans les sous-sols de Las Vegas. La jeune fille vue au début de la saga ici, transformée par les loups-garous, vient parler à Hulk et lui demander de tous les tuer, puis va libérer Charlie quand elle apprend que Eldest veut l’utiliser contre Hulk, après avoir tenté en vain de ramener Bruce (Hulk l’empêche). La jeune fille libère ainsi Charlie, elles fuient ensemble, la fille se sacrifie face à des loups-garous. Charlie se cache près de l’autel du loup, et supplie en elle-même pour avoir la force de survivre…
C’est bien, oui. Phillip Kennedy Johnson avance ses éléments, confirme que la sortie de la Mother of Horrors ne sera pas aussi facile, et confirme également l’opposition rude entre Bruce et Hulk. Le retour de Charlie fait plaisir, je sens qu’elle va être dotée de super-pouvoirs et je suis curieux de sa réaction, mais aussi celle de Hulk. Nic Klein et Daniel Earls se partagent bien les pages, oui, dans des styles efficaces et de belles ambiances.
C’est bien, si on continue d’accepter les défauts de lenteur.
X-FACTOR #3
Je continue d’apprécier, sans passion mais avec intérêt pour ces « branquignols » manipulés par leurs mystérieux chefs et qui vivotent dans le sombre monde des sponsors et des grandes entreprises. Mark Russell s’amuse en effet à plonger des « pieds nickelés » mutants au milieu de requins capitalistes, avec un Havok paumé qui veut absolument que ses chefs retrouvent une Polaris associée à une communauté mutante indépendantiste, alors qu’ils se sont séparés en pleine crise. La première mouture de cet X-Factor demeure blessée après le #1 cataclysmique d’amateurisme, et Havok assiste difficilement à des événements promotionnels alors qu’on en apprend plus Granny Smite, vieille dame membre de l’équipe qui a découvert qu’elle est Mutante en survivant à l’incendie de sa maison (où son mari de toute une vie est mort) et à un crash aérien (où son fils et ses enfants sont morts). Elle est immortelle… mais veut mourir, absolument. L’équipe est envoyée sur la Lune car un équivalent d’Elon Musk, qui ici gère « clic-cloc », leur indique que sa base spatiale va être attaquée – mais en vérité, l’I.A. de la base avait compris qu’il allait la détruire pour réduire les coûts, et elle a donc tué les scientifiques et se défend. X-Factor doit détruire la base, ça se passe difficilement mais ils y arrivent. Le retour se fait sans gloire suite à un accord de confidentialité, et Alex s’enfonce en comprenant qu’il a les mains liées.
Bon, c’est un peu drôle mais surtout cruel. Mark Russell rit du faux Elon Musk mais aussi de ses personnages, notamment d’un Havok qui ne cesse d’être maltraité par les auteurs qui alternent entre possession/influence maléfique et neuneu complet. Dans le genre, je préfère le run de Matthew Rosenberg sur Astonishing X-Men où un Alex déjà neuneu menait d’autres X-Men en rédemption, mais il y avait une bonhommie globale. Là, ça reste quand même tristoune, misérable pour eux, même si quelques sourires perlent face aux bêtises de certains. Bob Quinn illustre l’ensemble efficacement, sans briller mais avec fluidité.
De l’humour pertinent mais un peu cruel pour les personnages concernés.
X-MEN #6
Un bon épisode, bien mené et qui fait avancer la saga et des éléments moins vus jusque-là. Jed MacKay montre une manifestation d’habitants devant The Factory, que Quentin laisse faire mais Idie voit que l’une des jeunes fait le fameux signe de ralliement secret des Mutants. Ils vont rejoindre le groupe qui assiste à un point global du Fauve sur la situation, la création de Mutants depuis des Humains adultes par le groupe 3K et Cassandra Nova. Les deux survivants (Benjamin et Jennifer) restent ici et socialisent, alors que Hank culpabilise de ne pas avoir le savoir de « l’autre Hank », celui qui a mal tourné. Ce Hank est issu d’une personnalité passée, et a beaucoup d’années à rattraper, notamment en technologie. Magik exige des avancées, alors que Hank échange avec un Magneto a priori bloqué dans une chaise et s’excuse de galérer à trouver comment le « soigner » (de quoi ?) même s’il évoque des pistes sur la manipulation des pouvoirs, potentiellement via Fabian Cortez. Idie demande à Magik de l’aide pour voir la jeune fille, Illyana se révèle plus fine qu’on ne le pense mais accepte contre « un secret » d’Idie (qui avoue avoir eu un crush sur le jeune Scott déplacé temporel). Elles vont voir la jeune fille élevée par des parents anti-Mutants, celle-ci révèle en être une et elles vont voir Scott car… la gamine annonce que l’immense Wild Sentinel qu’on a vue précédemment avait été là pour elle !
C’est bien, oui. Jed MacKay mène un bon épisode, qui permet de poser les choses et le fait bien. J’apprécie de voir plus Hank et un peu Magneto, j’apprécie ce Hank qui se cherche et a peur de « devenir » celui qui a mal tourné, j’apprécie le petit mystère sur Magnus. Les nouveaux Mutants créés ne sont pas passionnants mais sont sympathiques, la dynamique de duos qu’on voit (Illyana/Cain, Magik/Idie, Quentin/Idie, même un peu Quentin/Blob) est plutôt cool, et l’ensemble est plaisant. Netho Diaz illustre ça efficacement, correctement.
Ca papote mais ça avance et c’est bien.
VALIANT
L’univers partagé Valiant revient en force avec l’initiative Resurgence, lancée récemment et en cours. Je vous glisse ici mes avis sur les premiers numéros, pour un avis global et positif !
RESURGENCE OF THE VALIANT UNIVERSE #1 (sur 4)
Un bon début d’une bonne relance ! Qui me donne envie de poursuivre cette initiative qui est agréable pour un quasi novice comme moi.
J’ai un lien minime avec l’univers Valiant : j’ai lu la saga Unity originale suite à un prêt des numéros par un forumeur très sympathique, en appréciant mais sans « implication » particulière. J’ai lu quelques tomes des éditions Panini de la relance contemporaine, en appréciant aussi mais sans pouvoir poursuivre du fait de limitations budgétaires alors. J’ai lu The Valiant et du Bloodshot, c’était cool, mais là aussi, j’ai dû faire des choix… et, au final, je suis toujours passé à côté de l’univers Valiant, que je trouvais sympathique mais qui ne déclenchait pas de passion par manque d’affection dans l’enfance (ce qui joue beaucoup dans mes lectures).
Là, j’ai vaguement survolé quelques numéros récents, et j’attendais avec curiosité cette « Resurgence », qui commence fort bien je trouve, car ça a le bon goût d’accueillir aisément le lecteur quasi novice que je suis ! Les scénaristes Becky Cloonan, Michael W. Conrad, Fred Van Lente et Aj Ampadu livrent en effet des pages fluides, avec un bon contexte et des précisions bienvenues pour comprendre l’essentiel, et avoir envie de lire la suite. Cool !
Que voit-on ici, donc ?
La Terre Valiant est perturbée par des tremblements de terre et éruptions volcaniques intenses et brutales, avec également d’étranges portails qui s’ouvrent de manière chaotique pour des passages vers une dimension mystique appelée The Faraway, défendue par Savage et qui dispose de ressources infinies qui attirent les Terriens. Eternal Warrior et Ninjak (désormais mercenaire) ont enquêté et trouvé un artefact lié à ceci, The Boon, sans en savoir plus. Ils sont aussi et surtout interpellés par la montée en puissance du Dr Augustus Silk, ancien super-vilain obsédé par l’immortalité, qui survivait via des clones mais semble désormais pouvoir offrir à ses adeptes une immortalité réelle. Cela provoque des troubles dans le monde, cela brise des familles (l’on voit un adolescent qui revient de la Mort et rejette implicitement la croyance chrétienne des siens), mais provoque aussi une crise entre surhumains. Silk est suivi par Master Darque (nécromancien ennemi de Shadowman, qui prépare un sale coup pour Silk quand il le pourra), Eidolon (une psychique capable de réorganiser l’ADN et qui fait ressusciter une proche, Flamingo) mais surtout Kay, précédente Geomancer suivie par Eternal Warrior. Ce dernier semble neutre, en soi, comme Shadowman, alors que son frère, Ivar, mène la résistance contre Silk. A bord d’un vaisseau abandonné par le cosmonaute russe surpuissant Divinity, Ivar réunit son frère Armstrong (qui a perdu son immortalité, mais chut), Tama (Geomancer actuelle), Faith, Livewire (qui enquête sur la diffusion de l’immortalité par Silk), Ninjak (qui est troublé de voir que ceux qu’il affronte reviennent) et X-O Manowar, qu’Ivar a tiré d’une guerre cosmique. Eternal Warrior voit Tama être enlevée et il accepte de reprendre la protection de Kay, alors qu’Ivar envoie X-O Manowar à la recherche de Divinity pour stopper Silk… et la situation est prête à exploser.
Purée, j’aime bien ! Mes maigres connaissances en Valiant me permettent de suivre aisément cette intrigue classique mais riche, avec beaucoup de rappels et de facilités de prise en main. C’est fort agréable, et très prenant car les scénaristes lancent plusieurs pistes et éléments, sans que ça soit trop lourd ou brutal.
C’est fluide, prenant, les personnages me paraissent bien animés, il y a des subplots et des choses clairement bien organisées. J’apprécie grandement un feuillet didactique et pédagogique expliquant qui est qui au début, ainsi que les rappels des personnages (Faith s’en amuse, d’ailleurs).
C’est cool, les intrigues sont intéressantes, le tout est bien mené, avec un bon rythme. Les dessins sont réalisés par Guillermo Fajardo et Julio Azamor, le premier ayant ma préférence avec des images rondes et entraînantes.
Je suis enthousiaste, et bien content de l’être !
RESURGENCE OF THE VALIANT UNIVERSE: ETERNAL WARRIOR #1
Sympathique ! Attiré par l’événement Resurgence, je ressors content de ce one-shot avec l’envie d’en voir plus. On suit en effet Gilad à travers les époques, à affronter quelques fois l’étonnant The Kaggen, mystérieux être masqué voulant le remplacer comme protecteur des Geomancers. On le voit lors de la chute de Pompéi, où Gilad a affronté Ponce Pilate en armure de combat (!) et croise le héros de Britannia. On les revoit durant la Peste Noire, où ils s’allient pour stopper la War Monger, soeur disparue de Gilad qui ne se reconnaissent pas. Et enfin au présent, dans la crise Resurgence, The Kaggen tue Gilad et le découpe, mais Gilad est ramené par Kay et tue The Kaggen. Il sent qu’il va revenir… et on apprend que la fille de The Kaggen prend sa place, confirmant une lignée d’aspirants au rôle…
J’aime bien. Fred Van Lente gère bien son one-shot, classique pour Gilad mais efficacen. The Kaggen est un bon vilain et un bon mystère, les switchs temporels sont bons et Alvaro Papagiani propose des planches agréables et solides. Ça donnerait envie d’en voir plus avec eux.
Un bon moment !
RESURGENCE OF THE VALIANT UNIVERSE #2 (sur 4)
Après un très bon #1, j’étais ravi de trouver la suite de Resurgence… qui est toute aussi bonne ! Fred Van Lente et AJ Ampadu livrent un bon épisode, qui avance les choses et continue d’unir et réunir les personnages de manière naturelle.
Dr Silk, qui a vaincu la Mort mais offre son don uniquement à ses suiveurs, profite du chaos qu’il provoque dans le monde, qu’il considère à lui. La Geomancer Kay et Gilad, qu’elle a convaincu de rejoindre le camp de Silk, rejoignent un concert de Flamingo, récemment ressuscitée mais avec une mémoire amputée. Ils se réunissent avec elle, Eidolon et Roku, qui est informée par le nécromancien Master Darque que Faith les espionne. Roku et Eidolon manquent de la tuer mais Gilad les calme mollement. Livewire cherche la localisation de Silk et est interpellée par Quantum et Woody, en roue libre.
L’entité Baron Samedi vient « gronder » Master Darque pour ses actes, mais ce dernier le stoppe et l’emprisonne. L’on suit toujours la famille d’anonymes croyants, dont le père médecin est quasi au chômage mais le fils est charmé par Silk. Ils voient un accident, le fils part en vélo pour amener une fille blessée dans une zone de Silk mais des sales types font payer l’accès et le gamin se fait tirer dessus.
Dans la dimension The Faraway, dont Silk sort la mort de la Mort, la Geomancer du futur Tama découvre Archer et sa femme qui protègent un ultime Guardian… révélé être Tama du futur ! Dans l’espace, Aric cherche Divinity et revient sur une planète où il a été en esclave mais où tout le monde a été tué mystérieusement. Au QG du G.A.T.E., la Brigadière Générale Capshaw et Ivar découvrent un message de Silk depuis la Maison Blanche et Rai sent la présence de son ancêtre Bloodshot pour faire exploser le vaisseau. Le combat se lance… alors que Kay, Roku, Eidolon et Gilad arrivent pour attaquer pour Silk !
Toujours aussi bien et dense ! Les deux scénaristes continuent leur tour habile et réussi des personnages Valiant, avec tous de bonnes et belles apparitions. A nouveau, il ne faut pas les connaître par cœur, quelques informations sur chacun suffisent et c’est agréable que le quasi novice que je suis ne soit pas perdu. D’autant que les personnages sont bien animés et amenés, tout sonne naturel et juste.
En outre, c’est intense et prenant avec une bonne intrigue, très dynamique et fluide. J’aime bien ce qu’il se passe, je suis pris par les événements et j’ai hâte d’en savoir plus.
Graphiquement, Guillermo Fajardo illustre l’essentiel avec des dessins corrects, identifiables, parfois anguleux mais de belles images et narrations. Julio Azamor gère les interludes sur la famille, c’est un peu froid mais correct.
Une réussite qui se poursuit, cette relance me plaît !
CONCLUSION
Une bonne semaine ! Hormis Blade: Red Band, pas de vraie déception, même si les titres Marvel sont moins enthousiasmants que ceux de DC, qui débutent très bien l’ère All In. Et mention spéciale au retour de Valiant.
Mais le prix final est réservé à Absolute Wonder Woman, un bijou ! A voir les suites, donc.
A bientôt et bonnes lectures !
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