Reviews VO : les sorties des 26 et 27 novembre 2024

Chaque semaine, Ben Wawe vous propose les reviews de ses lectures des sorties américaines !

 

Bonjour à tous et bon retour dans les critiques quotidiennes sur les sorties comics VO !

Une semaine qui voit chez DC la suite d’Absolute Wonder Woman (le choc initial sera-t-il encore là ?), le début du Black Canary de Tom King et surtout le lancement de Justice League Unlimited par Mark Waid et Dan Mora. Tandis que Marvel continue la saga du Spider-Man agent de Dr Doom, plusieurs titres X-Men très réussis jusque-là (épatante Dazzler, Mystique et Uncanny) et relance West Coast Avengers.

Qui va plaire, qui va emballer ? La réponse ici !

 

DC

 

ABSOLUTE WONDER WOMAN #2

Très bonne suite à un lancement qui m’avait beaucoup plu. Kelly Thompson continue sa saga d’ouverture, avec puissance mais aussi de belles et jolies idées d’adaptation du canon Wonder Woman à ce contexte ; c’est fort et prenant. Ici, cette Diana élevée en Enfer par Circé protège Gateway City, confronte les monstres et soumet Harbinger Prime avec son lasso Nemesis, forgé en Enfer par Circé et dont le contact brûle à mesure des péchés commis par la personne emprisonnée. Harbinger Prime s’en va, Diana salue Steve Trevor qui vient la voir – et qu’elle connaît car, en flashback, l’on voit Steve s’échouer sur l’île de Circé en Enfer. Diana le sauve de l’Hydre, il met du temps à se remettre de sa localisation, puis discute doucement avec Diana, pour la connaître et comprendre ce qu’il fait là. Au présent, Steve amène Diana aux généraux, un général hurle sur elle par frustration et car il doute d’elle ; elle laisse faire, indique que les monstres vont revenir, et qu’il a plus besoin d’elle que l’inverse. Elle ressort, déçue mais pas surprise, échange avec Steve autour de Pégase (cheval ailé en os, un survivant comme elle)… alors qu’un monstre terrible arrive, bien plus destructeur que les autres. Diana est inquiète mais s’avance quand même…

Très bon, oui. Kelly Thompson avait un souffle immense dans le #1, c’est un peu moins épique ici, mais elle compense par de belles et bonnes idées. J’apprécie grandement qu’elle conserve les fondamentaux du personnage, en les détournant dans le contexte d’une Diana élevée en Enfer, sans altérer son essence. Le lasso est différent, l’arrivée de Steve aussi, mais Diana demeure quelqu’un de bien, qui refuse que Steve soit corrompu par l’Hydre car il ne doit exister que par et pour lui-même. Elle parle aux animaux, elle laisse le général hurler car elle sait qu’il en a besoin mais recadre… c’est juste, c’est sobre, c’est fin, c’est bien. L’intrigue avance peu mais l’ensemble est bon, et Hayden Sherman livre des planches intenses, puissantes, avec de belles images et de sacrées illustrations.

 

Je suis très, très fan !

 

ACTION COMICS #1077

Un bon numéro, qui avance bien dans une approche classique réussie. Mark Waid avance vers sa conclusion et range intelligemment les éléments. Alors que le Soleil de la Terre rapetisse et disparaît rapidement, Superman voit que Aethyr augmente la solidité de la Zone Fantôme. Il sauve Mon-El qui priait en daxamite, il le laisse à son vaisseau pour qu’il sauve des prisonniers (alors que Mon-El a tué ceux envoyés par Aethyr pour l’assassiner) et file vers Aethyr pour récupérer une sphère de transfert pour sauver la Terre, car Mon-El lui a dit quel Soleil était aspiré. La confrontation avec Aethyr est dure, Clark vide son énergie mais Mon-El le sauve avec son équipage et le renvoie seul, car il est toujours malade et sait qu’il a commis des erreurs ici. Aethyr grandit tellement qu’il créé sa propre gravité, et semble en périr quand trop d’éléments solides foncent sur lui. En parallèle, Conner et Kenan convainquent le gardien du musée cosmique de redonner tous les éléments dérobés avec participation des Khunds, et tout revient à la Forteresse.

C’est bien, oui. Mark Waid gère bien sa saga, achève Aethyr efficacement même si celui-ci demeure un super-vilain limité car trop cliché et sans origine claire. Il fait le job, j’apprécie plus le travail discret sur Mon-El qui a dû se salir pour survivre. C’est bien fait, sans surprise mais agréable, avec Kenan et Conner pour l’humour facile et léger. Clayton Henry et Michael Shelfer assurent toujours dans leurs styles, le premier livrant de belles images de bagarre.

En back-up, Mariko Tamaki révèle que l’entité prisonnière est en fait une destructrice de mondes car iel était une incarnation de la peur en lien avec une incarnation de la rage. Iel provoquait une étincelle que l’autre enclenchait pour tout détruire. Iel a tué l’entité de rage, ce qu’elle confesse à Kara mais iel lui demande de l’assassiner pour en finir. Bon, on en sait plus et c’est bien mais c’est pas ultra brillant et surtout trop lent. Les dessins de Meghan Hetrick sont corrects, sans plus.

 

Toujours classique, mais toujours efficace.

 

BLACK CANARY: BEST OF THE BEST #1

Je n’en attendais rien, j’ai eu l’impression en cours de lecture que c’était vain… mais Tom King me « prend » en fil de numéro, et m’emporte finalement sur son final. Bien joué.

On suit ici un combat étonnant entre Lady Shiva et Black Canary, dans un grand spectacle à l’américaine ; ceux qui sont sur les réseaux sociaux peuvent faire le parallèle avec le récent affrontement Mike Tyson / Jake Paul, et c’est l’idée du show rendu. La narration est rythmée par les commentaires lourdingues mais crédibles des commentateurs, alors que Lady Shiva est vue comme la meilleure combattante et Black Canary un challenger qui part perdante d’avance, même si plusieurs races dans l’Univers suivent le combat vu sa popularité dans la Justice League. Alors que le combat débute, que Dinah prend cher comme on dit mais tient, par ruse, on voit que ses amis super-héros sont réunis dans un salon pour suivre ça, sans qu’Oliver sache pourquoi elle fait ça (tiens, tiens…), mais surtout on découvre des flashbacks évocateurs. Si Lady Shiva est formée et préparée par « une armée » d’entraîneurs, Dinah va dans une petite ville retrouver sa mère, fleuriste, la première Black Canary, très connue en ville car elle a signé des autographes pour tous. Dinah ne veut qu’elle comme entraîneuse, sa maman tient encore le coup mais Dinah est crispée et ne veut pas parler du combat, et si possible pas d’Oliver. On la voit sortir aller prendre un verre, et l’on découvre via un parallèle que Dinah se bat pour perdre au sixième round… comme Vandal Savage la paye pour cela. Dinah accepte car Vandal Savage va se faire plein d’argent en pariant sur elle, et elle aura en contrepartie un remède pour ce que l’on comprend être le cancer de sa mère, au crâne chauve sous sa perruque blonde (et cette blondeur est soulevée par Dinah comme anormale)…

C’est finalement très bien, oui. Bon, clairement, l’essentiel du numéro est un peu lourd pour quiconque n’est pas fan des combats-spectacles, et Tom King a encore la main trop lourde sur les voix-off, comme sur son Wonder Woman. Il est assez juste dans la caractérisation, et très bon sur le rapport mère / fille. Le final redistribue les cartes, donne du sens et du coeur à l’ensemble. C’est fin, pertinent et prenant, alors que Ryan Sook illustre le tout avec talent, offrant des planches dynamiques et des images très rondes et agréables.

 

C’est joli, c’est un peu bavard mais ça prend un sens très fort et juste en cours de numéro. Je suis intrigué et même emballé.

 

DETECTIVE COMICS #1091

Je ne suis pas passionné par la saga, mais j’aime le ton pris par Tom Taylor pour écrire Batman. Le scénariste continue sa prise en main du titre, avec une intrigue qui me convainc peu mais une approche prenante. Ici, Bruce culpabilise de n’avoir pas pu sauver le gamin qu’il avait frappé après que celui-ci ait tiré sur un commerçant, alors qu’il fait partie des neufs jeunes sortis de prison juvénile tués ce dernier mois en ville. Bruce surveille huit autres ayant le même profil, reçoit quelques mots compatissants de Bullock puis intervient avec Damian pour sauver l’un des huit, enlevé par les sbires du Pingouin après sa sortie car il lui a volé de l’argent. Le Dynamique Duo le sauve, mais Bruce est moins vif, a besoin de plus d’efforts, et il réfléchit à la proposition de bénéficier du Sangraal, ce produit permettant de vivre plus longtemps et plus jeune. Il en parle à Superman, qui se livre à coeur ouvert sur la perspective de voir ses proches mourir avant sa propre disparition, mais Clark est confiant : si Bruce vit plus longtemps, le monde sera plus sûr… et Bruce trouvera comment appliquer le traitement à tous. Bruce accepte, bénéficie d’une injection en évitant les analyses trop intimes, et se sent mieux après. Il fait une mise au point avec le Pingouin sur le jeune concerné, demande à Damian d’analyser son sang, vérifie avec lui où Damian a installé le gamin… mais celui-ci se fait attaquer par le tueur de jeunes !

Franchement, l’intrigue de fond n’est pas ouf. Que ça soit le tueur de gamins, ou le subplot qui va revenir sur Thomas Wayne, en passant par le Sangraal qui tente Bruce, je trouve ça commun, déjà-vu et, au fond, peu convaincant. Je vois mal Bruce accepter un produit qu’il ne connaît pas, mais… bon, Tom Taylor écrit une voix-off de Bruce qui me plaît beaucoup. Sa façon de le caractériser, les interactions, tout ça me semble juste, correct, cohérent et fluide. D’autant que Mikel Janin livre de très belles planches, assez dynamiques et fort jolies.

 

Un fond qui m’intéresse peu, mais une caractérisation très juste et de beaux dessins quand même.

 

GREEN ARROW #18

J’aime bien l’intention globale, mais c’est terriblement lent et « commun » dans le rendu, hélas. Chris Condon montre ainsi d’abord un enfant trouvant « quelque chose » dans un trou près de son école, puis Green Arrow qui appréhende un petit voleur. Oliver rentre à la maison, découvre que plusieurs businessmen à la retraite sont tués. Il va enquêter, se rappelle en flashback avoir vu ces businessmen quand il était un fêtard invétéré mais avec une légère morale. Il est interpellé par une policière, qui évoque une autre attaque et Oliver se rappelle que la dernière cible, un Sénateur, était aussi dans son souvenir…

C’est lent, affreusement lent. Chris Condon bénéficie du dessinateur Montos, qui livre des planches travaillées, avec une belle atmosphère sombre et polar. Cela correspond à l’intrigue, et autant celle-ci que le graphisme me rappellent la période de Mike Grell sur le titre, avec un Green Arrow plus terre-à-terre et des intrigues plus « street ». A voir si ça continue, j’aime l’idée, mais l’exécution est lente, ça n’avance pas et c’est ultra attendu sur tous les événements.

 

Belle atmosphère, bonne note d’intention, mais il faut accélérer, et vite.

 

JUSTICE LEAGUE UNLIMITED #1

Un bon lancement, sans brillance ou folie mais du correct partout, du juste dans le ton et du très beau dans les dessins. Ce n’est pas un choc immense, mais Mark Waid m’avait déjà donné ce ressenti au début de Batman / Superman: World’s Finest, alors je suis confiant.

Ici, l’on voit donc la Justice League « unie » que l’on a découverte dans le one-shot DC All In Special #1. Un an après la fin d’Absolute Power, la Justice League a créé un immense satellite qui accueille les QG de plusieurs autres équipes (JSA, Teen Titans…). Chaque super-héros est considéré membre de cette « Armée de Justice », et l’I.A. de Red Tornado (dont le corps est en reconstruction) distribue les missions et envoie les super-héros adaptés à chaque crise. Alors que Superman mène Wonder Woman, Kid Flash, Black Lightning et Star Sapphire dans une étonnante attaque de super-armes dans le Tiers-Monde, Carol Ferris est coachée par Jefferson, qui l’aide à gérer. Le jeune Air-Wave, vu dans Absolute Power, arrive au satellite, a une visite par Flash puis voit que Carol cherche comment trouver l’épouse d’un homme mourant, car le contact entre eux peut lui permettre de le soigner avec son anneau. Air-Wave va sur place, la détecte via son téléphone, Kid Flash l’amène et Carol sauve l’homme, alors que Superman & Wonder Woman détruisent les armes envoyées par le groupe Inferno, qui rejette la JLU et veut anéantir ce qu’ils incarnent. En parallèle, Batman et Blue Beetle enquêtent sur un phénomène paranormal dans la forêt du Costa Rica… et, surtout, Air-Wave est heureux d’avoir aidé, mais ça le ronge car il est là pour tuer la JLU !

C’est bien, oui. Sans grande folie, sans gros choc initial, mais avec de bons éléments aux bons endroits. Mark Waid pose bien les bases de sa JLU, qui rappelle évidemment le fonctionnement de la série animée du même nom. C’est efficace, plutôt prenant même si les menaces restent génériques et surtout obscures. Le subplot sur Air-Wave surprend mais fonctionne, et surtout… c’est beau ! Dan Mora livre de très belles planches, très bien animées et très dynamiques. C’est superbe, et son panache graphique apporte énormément à l’ensemble.

 

Un bon début, sans folie mais de bonnes et surtout belles bases.

 

NIGHTWING #120

Bon, je m’arrête là. Le scénario de Dan Watters m’avait peu emballé dans le précédent, où il reprenait le titre, mais le rendu ici ne me donne guère envie de poursuivre, tant sa proposition est convenue et peu attirante pour moi. On voit Nightwing s’échapper de l’entreprise Spheric sur laquelle il enquêtait après l’alliance avec la Mairie pour équiper les policiers, et il emmène un lapin sur lequel des expériences ont été faites. Son chien n’aime pas le lapin, Dick s’organise pour qu’ils coexistent alors que la PDG, de mèche avec un Cirque maléfique qui sait tout de lui, parle à la presse, rejette l’idée que Nightwing soit impliqué mais met tout sur divers gangs. Cela amplifie la guerre des gangs, les policiers liés au Helios Project peuvent désormais voler et taper plus fort, ce qui mène à la mort accidentelle d’un délinquant de quatorze ans ; Dick est fâché et en veut à l’entreprise.

C’est trop convenu et simple, en fait. J’admets avoir énormément aimé le run de Tom Taylor, donc la reprise est par principe difficile ; mais au-delà de ça, la proposition de Dan Watters est tristement basique, attendue, prévisible et déjà-vue. C’est ennuyeux, c’est peu inspirant, ça ne m’emballe pas, et Dexter Soy livre des dessins corrects mais à l’ambiance lourde qui ne convient guère à ce qu’est devenu Nightwing.

 

Tellement convenu que ça devient un repoussoir : je m’arrête là.

 

POWER GIRL #15

Un bon épisode. Leah Williams donne une origine à sa super-vilaine Ejecta, qui fonctionne et densifie la menace de Symbio, l’incarnation du vaisseau qui avait amené PG sur Terre et qui veut la garder pour elle, après avoir absorbé le dernier lion kryptonien. Ici, Ejecta pense avoir été sauvée enfant par Symbio lors d’un accident de voiture où ses parents sont morts, il l’a emmenée dans une dimension de poche où il l’a fait grandir plus rapidement en la faisant voir juste des pubs à la télé. Il lui fait croire que PG veut le tuer, puis la laisse repartir dans le monde en étant adulte et dotée de ses armes, alors que seuls quelques jours sont passés. PG découvre tout ça grâce à la magie d’Asgard, s’énerve alors que Ejecta gagne en popularité. PG lui révèle la vérité, Symbio la manipulate encore et Omen s’enfonce psychiquement malgré les tentatives d’aide de Traci Thirteen, qui se rapproche de Nat Irons…

C’est bien, oui. Leah Williams livre une origine correcte et confirme l’épaisseur de Symbio, menace rampante de son run qui gagne ici en importance et en dangerosité. C’est efficace, les dialogues sont bons, j’aime toujours cette PG très humaine, et Adriana Melo livre des planches dynamiques et plus jolies.

 

Un bon épisode d’une bonne série.

 

SUPERMAN #20

Un bon scénario mais surtout des planches formidables pour un super numéro. Joshua Williamson livre un récit dense magnifié par Dan Mora, épatant. Ici, le Time Trapper / Doomsday révèle qu’il n’a cessé d’évoluer au fil de ses morts et résurrections et il en veut désormais une autre pour atteindre un statut divin. Il le demande à Superman mais se rend compte qu’il est trop tôt (avant le retour de Zod et… la perte d’un oeil de Clark ?!). Il laisse Superman mais va revenir. Clark revient au présent, confronte violemment Doomsday, exige que Lois / Superwoman gère les Doomhounds alors que Supercorp agit et la Justice League se tient prête. Supercorp lance Parasite pour affaiblir Doomsday, belle idée qui fonctionne mais Doomsday déchire en deux et tue Parasite. Superman enrage, semble passer « rouge » et bat un Doomsday affaibli. Supercorp le shoote avec du venin Black Mercy pour le faire rêver, alors que Lex a sauvé une enfant. Clark se remet difficilement moralement chez lui avec Lois marquée aussi, alors que ailleurs, une suite terrible se prépare…

C’est super, oui. Joshua Williamson livre un scénario efficace qui joue bien avec les attentes et personnages, mais permet surtout à Dan Mora de montrer son talent dans des planches folles. C’est beau, intense, puissant, épatant même dans la bagarre et le bigger than life. L’épisode est un show superbe, qui montre toute la force du combat et c’est terrible.

 

Vivement la suite de cette saga au fond correct mais bien menée et surtout superbement dessinée.

 

MARVEL

 

DAZZLER #3

Moins fort mais toujours divertissant. Jason Loo poursuit cette belle surprise, avec ici Dazzler qui fait une vidéo pour tenter d’expliquer la débâcle de son interview à la télé anglaise, où elle a été contrôlée par un télépathe. Les réseaux sociaux sont néanmoins très cruels, elle se sent oppressée alors que plusieurs villes annulent ses concerts. Elle est avec son équipe dans son « bus de tournée », à savoir un vaisseau volant avec encore de la technologie de Krakoa, grâce à Jamie Madrox. Lila Cheney veut l’amener s’amuser, Domilo refuse comme cheffe de sécurité mais Lila téléporte Dazzler et elles vont se libérer l’esprit au Japon. Mais Arcade, engagé pour gêner Dazzler, les attaque, ça se bagarre et Dazzler doit causer des dégâts pour sauver Lila. Son équipe vient les récupérer, alors que toutes les dates sont désormais annulées… mais Lila réussit à avoir un créneau à Madripoor, où elle chante en duo avec Dazzler !

C’est bien, oui. Moins fort que le #2 et surtout le formidable #1, mais ça fonctionne et c’est divertissant. Jason Loo écrit bien le fonctionnement d’une équipe autour d’une star, sa Dazzler est touchante alors que les rebondissements ici sont assez génériques. Il écrit aussi des paroles correctes de chansons, qui fonctionnent bien, et les planches de Rafael Loureiro continuent d’être dynamiques et très jolies.

Divertissant et agréable à voir.

 

IRON MAN #2

Il y a du bon, du fin, du juste ici… mais aussi du maladroit et du lourd, hélas. Spencer Ackerman poursuit son lancement de série, autour de la lutte d’un Tony blessé, usé et qui ne peut plus utiliser les systèmes connectés et systèmes d’exploitation de ses armures (car infiltrées par Roxxon) pour se créer une nouvelle combinaison. Il en bricole une, de bric et de broc, et tente de convaincre des membres du Conseil d’Administration de refuser l’offre de rachat de Roxxon-A.I.M. ; mais ça part mal, car l’un voit dans l’opportunité une vraie affaire, et l’autre, Melinda May, est vexée par ses attaques sur son mandat durant la période Feilong. Tony embauche une super-vilaine pour faire exploser un pipeline de Roxxon, puis visite Monica Rappaccini dans son repaire de super-vilaine dans le grand froid. Il affronte un nouveau Force, est invité à manger par Monica, qui tente de l’amadouer en disant que l’A.I.M. ne veut pas le tuer mais évoluer avec lui. Il refuse, découvre que l’A.I.M. a embauché (de force apparemment) Dr Druid, qui plonge Tony dans plusieurs illusions cauchemardesques. Il en émerge… bien plus tard, alors qu’il ne reste que 45mns avant le vote du Conseil. Force l’attaque, Tony tente de le repousser et sort une arme créée via un élément du pipeline de Roxxon : une épée rétractable et énorme !

Alors, il y a du lourd, hein, clairement. Tout ce qui concerne l’armure bricolée est piteux, grosse épée comprise. J’entends le message, l’idée selon laquelle Tony est au plus bas et bricole, je comprends, mais c’est déjà lassant car, comme dit pour le #1, c’est ultra redondant sur les runs récents, et le rendu est en outre peu emballant. L’armure n’est pas belle, ni intéressante, et ce Tony qui boîte, a un look négligé, c’est lassant et usant. Il n’empêche que ses tentatives d’amadouer le Conseil sont dotées de bons dialogues, économico-super-héroïques, comme l’échange avec Monica. La voix-off est correcte, et j’apprécie du coup les réflexions même si le fond me laisse froid. Tout comme les dessins de Julius Ohta, qui alterne entre le correct voire pas mal, et des passages vraiment loupés et faibles.

 

Quelques bonnes choses, mais un run qui commence clairement mal pour moi.

 

MYSTIQUE #2

Un bon épisode, qui gère bien l’aspect « espionnage » de Mystique. Declan Shalvey montre Mystique qui cherche absolument Destiny mais ne sait pas où elle est, et n’apprécie pas les rumeurs qui évoqueraient une disparition. Alors que Nick Fury Jr se fait gronder par Maria Hill, notamment car il a gardé en secret sa combinaison ultra-protectrice et ultra-chère, Mystique va visiter Avalanche car elle sait que celui-ci a été l’amant d’Abigail Benson, agente du gouvernement auprès de la Freedom Force et surveillante de Destiny. Mystique et Avalanche s’affrontent, ils règlent leurs comptes, elle le bat et il révèle la localisation de Benson. Tandis que Nick Fury Sr vient convaincre Maria Hill d’aider son fils, Mystique retrouve Abigail Benson, n’apprend pas grand-chose et la tue. Maria Hill confirme à Nick Jr qu’elle va l’aider, et il lui révèle sa source sur Mystique : Irène Adler !

C’est bien, oui. Declan Shalvey joue bien sur l’intrigue d’espionnage, avec des pistes troublantes, des échanges secs, des comptes réglés brutalement. J’apprécie l’ensemble, bien que ça reste limité dans l’approche, et je continue d’avoir des doutes sur la présence réelle de Nick Sr. Le cliffhanger est réussi et, surtout, les dessins sont très beaux. Declan Shalvey livre de très belles planches, bien travaillées, dynamiques et jolies ; l’atout principal de l’ensemble.

 

Un bon scénario pour de superbes dessins, et une belle ambiance.

 

THE AMAZING SPIDER-MAN #62

Bon, ça ne révolutionne rien, ça n’est pas brillant, c’est convenu… mais la lecture de cette saga The 8 Deaths of Spider-Man continue d’être agréable pour ce qu’elle est, au vu de son ambition limitée de divertir en surfant sur le contexte « Dr Doom Sorcier Suprême », et c’est cool. Joe Kelly enchaîne, en montrant comment la projection astrale de Stephen Strange forme Spider-Man, car seul le Champion désigné peut poursuivre les épreuves face aux Descendants de Cyttorak… et Stephen n’a jamais réussi à faire autrement que mourir et ressusciter après chaque combat. Peter veut faire autrement, est aidé par Black Cat durant l’entraînement, continue de vivoter en gérant la déception qu’il provoque, tandis que les Descendants s’organisent et certains veulent profiter de ce changement de Champion. Peter est forcé de se battre contre l’un d’entre eux, il tente de le prendre à son propre jeu mais meurt encore… et un autre Descendant, sous forme de petite fille démoniaque, l’interpelle en plein restaurant !

C’est correct, oui. Joe Kelly maîtrise, livre quelques dialogues qui font sourire, n’en fait pas trop sur le Peter malchanceux même s’il gère bien cet aspect-là. Les Descendants sont oubliables mais fonctionnent en soi, et l’ensemble vaut aussi pour les dessins dynamiques et bondissants d’Ed McGuinness.

 

Dispensable, oubliable, mais sympathique et divertissant. Ca semble déjà beaucoup pour la franchise Spider-Man.

 

THE INCREDIBLE HULK #19

Un bon épisode, qui marque une grosse étape, et des annexes sympathiques. Numéro officieusement 800 oblige, Marvel intègre en effet des back-ups sur la Hulk Family, en parallèle d’un passage important de la saga de Phillip Kennedy Johnson. Celui-ci montre en effet que la jeune Charlie a soumis une requête à « Dieu » dans les souterrains de Las Vegas, et la divinité Lycana a répondu en acceptant de l’aider. Charlie a ainsi bénéficié de capacités brutales, qui lui ont permis de tuer les loups-garous qui la poursuivaient – mais elle est appréhendée à son réveil par les sbires de The Eldest, la fille aînée de The Mother of Horrors qui veut la libérer d’une prison forgée par The One-Below-All. Seule une Créature Gamma peut ouvrir le verrou, The Eldest a piégé Bruce Banner pour qu’il livre Hulk, mais ce dernier se bat et The Eldest les torture tous deux. Elle veut tuer Charlie devant eux pour les forcer, mais Charlie se transforme, provoquant le trouble des loups-garous (car elle a ainsi « le don » qu’ils voulaient tous, la Peau de Lycana) et la colère de The Eldest, car Lycana est son enfant. Toutes deux se bagarrent, Bruce et Hulk en profitent, Hulk se libère, rejette violemment The Eldest. Charlie en loup-garou s’enfuit, Hulk part mais The Eldest a survécu et rien n’est fini.

Une bonne étape, oui. Avec cette intrigue à Las Vegas, Phillip Kennedy Johnson a livré des éléments-clés sur son propos, avec confirmation du plan de The Eldest, des blocages, des impératifs, et surtout confirmation de la brouille Bruce / Hulk. Charlie chope des super-pouvoirs mais l’annexe révèle qu’elle le payera (les bénéficiaires de la Peau de Lycana en meurent), et ça reste cohérent et fluide. Nic Klein et Daniel Earls se partagent les pages, leurs styles sont bons, les ambiances sont énormes et puissantes.

Au niveau des back-ups, on a :

– la confrontation entre Amadeus Cho Hulkifié et ce Bruce en fuite et crispé, avec Hulk qui s’invite agressivement face à un monstre mais aussi Amadeus. Bruce en vient à retourner les armes de Cho contre lui pour « prouver » qu’il est mauvais aussi, mais Amadeus n’en croit rien car Bruce ne le tue pas. Greg Pak gère bien « son » personnage Amadeus, qu’il écrit bien, et il reprend habilement les Bruce et Hulk du run actuel. Ca n’apporte rien hormis un bon moment, bien dessiné par Lan Medina ;

– Miss Hulk reçoit un colis d’une famille qui doit ramener une pièce ancienne dans un lieu inconnu, car un des leurs l’avait pris et une malédiction court depuis sa mort. Jennifer le touche, est aspirée mystiquement et comprend que l’homme avait volé cet élément à un équilibre magique, qui est troublé depuis. Miss Hulk le ramène, et tout s’apaise. Bon, Torunn Gronbekk livre un petit récit dispensable, sans gros intérêt, avec une Jen souriant et sympathique. Ca divertit, les dessins de Lynn Yoshii sont dynamiques et colorés, mais c’est sans grand intérêt ;

– enfin, Benjamin Percy et Geoff Shaw forment un prélude à la série Red Hulk avec ici un détenu amené dans une prison russe où un ancien mercenaire-businessman est planqué après avoir tué des soldats américains. Le détenu est Thunderbolt Ross, qui se transforme, le traque et le tue d’une balle en pleine tête, car personne n’échappe à la justice de l’armée américaine. Sauf que son retour est parasité, et il se retrouve enfermé par… Dr Doom ! Un prélude efficace, bien mené, dur mais prenant, avec des dessins adaptés et réussis.

 

En bref, un épisode principal réussi, des back-ups hétérogènes mais une bonne impression globale.

 

ULTIMATE BLACK PANTHER #10

Toujours très lent, mais plutôt bien fait malgré la décompression. Bryan Hill fait tout doucement avancer ses éléments, avec un T’Challa qui multiplie les cauchemars sur Khonshu, Moon Knight, l’incarnation du Vibranium et son propre destin. Cela inquiète Okoye, notamment car Shuri est acharnée à mener la guerre, alors que T’Challa temporise. Ororo et Erik ramènent la Magicienne Inan, apaisée après sa libération, par bateau. L’échange est sympathique, Inan prouve sa grande puissance, notamment quand ses ennemis l’attaquent. Elle soigne un Erik lourdement blessé, et est considérée comme un « chaos joyeux » par Ororo. Lassée du rythme de l’avancée (comme moi…), Inan met ses vêtements de Sorcière Suprême et emmène Ororo et Erik directement au Wakanda, dont elle ignorait tout.

C’est lent, hein. J’apprécie les échanges entre Ororo et Inan, notamment car celle-ci se révèle moins bourrine que je ne le craignais, et la relation entre Okoye et T’Challa est agréable à suivre ; mais c’est super lent quand même. Bryan Hill me lasse sur ce numéro, bien que je continue à suivre, et Carlos Nieto rend une copie propre, très proche du style de Stefano Caselli.

 

Intéressant mais tellement lent, quand même.

 

UNCANNY X-MEN #6

Un bon épisode. Gail Simone enchaîne, après la première saga, en installant plus ses personnages et son projet global. L’on voit ainsi un peu plus sur la Mutante Ember, « surprenante » par son approche du monde dictée par une éducation rigide et toxique d’une mère qui disait que « les Mutants sont créés par les Gobelins, ceux qui sont à l’école ». Ember refuse d’être considérée Mutante, jusqu’à ce que Remy l’apaise et qu’elle épouse l’idée. Les jeunes sont forcés d’aller au lycée par l’ami de Lebeau qui fait famille d’accueil et accueille donc tout le monde, et c’est compliqué car des sales types se moquent de l’une d’entre eux qui bégaye, ce qui enclenche des réactions brutales des deux garçons. Cependant, Ember est enlevée par des agents du Dr Ellis, tandis que Jubilee semble l’être aussi après une rencontre brutale avec le Colosse, le Crapaud et Sirène, eux aussi « dressés » par le Dr Ellis. Kurt, qui faisait les courses avec elle mais était parti pour sauver un enfant et est remercié par sa mère, alerte l’équipe… tandis que Malicia et Remy comprennent que la fébrilité de Wolverine vient de la perte récente d’un vieil ami. Logan serait en plein stress post-traumatique, alors que le Dr Ellis continue son projet de récupérer des Mutants et de les enfermer à l’Institut devant la Prison Graymalkin.

C’est bien, oui. Gail Simone gère bien son épisode et ses personnages, avec toujours la voix-off assez juste et fluide de Malicia, et de beaux éléments sur l’humanité de Remy. Je suis circonspect sur le PTSD de Wolverine, que je trouve pertinent après la chute de Krakoa (même après toutes ses épreuves, Logan a pu se « détendre » et trouver en Krakoa un paradis qu’on lui enlève brutalement, ça peut faire basculer), mais qui me paraît un peu surjoué, mal amené. Il n’empêche que l’idée est intéressante, comme les actes du Dr Ellis. Les jeunes Mutants me passionnent peu mais sont bien animés, avec un Javier Garron en forme qui livre des planches jolies et réussies. J’aimerais quand même un retour rapide de David Marquez.

 

Un bon épisode, pour une bonne série qui « fait » X-Men, et ça me fait plaisir.

 

WEST COAST AVENGERS #1

Pas mal. Pas formidable, mais pas mal. Gerry Duggan poursuit l’idée développée à la fin de son run sur The Invincible Iron Man, avec un Tony à nouveau très lié avec Rhodey, avec lequel il décide de se réinstaller sur la Côte Ouest, dans l’optique de la protéger mais aussi de réinsérer des super-vilains, afin d’éviter qu’ils deviennent pires et pour muscler le rang des héros. Ici, on voit l’équipe déjà lancée, avec un Ultron (au « feu intérieur » rouge, dans sa bouche et ses yeux) qui sauve des gens d’une attaque terroriste des Sovereign Sons. Les gens sont un peu crispés, mais Ultron les aide, alors que Tony se fait tirer dessus en civil – et sans armure (voir sa série), il reprend une vieille Silver Centurion (sa préférée) en stock dans un coin. Il les bat, rejoint difficilement (car il n’a plus de jus) son équipe : War Machine, Spider-Woman, Ultron et Blue Bolt, qui râle et grogne. Ils parviennent à stopper la crise, Blue Bolt est blessé mais va se remettre à l’hôpital. Tony y passe, croise une femme atteinte de cancer qui quitte l’hôpital. Stark amène Spider-Woman à leur QG, un aéroport qu’il a acheté, mais Jessica a des doutes et craint que ça tourne mal. Pour équilibrer, Tony appelle et recrute une Firestar au bout du bout, qui picole au Bar Sans Nom car elle ne se remet pas d’avoir une taupe des X-Men chez Orchis. En parallèle, la femme malade rejoint un groupe secret pour être soignée grâce à un Ultron (mais avec « feu intérieur » bleu… serait-ce un autre ?), qui la tue, greffe sa tête sur un corps robotique et prépare The Gospel of Ultron…

C’est pas mal, oui. J’aime bien l’idée de réinsertion des super-vilains par Tony et Rhodey, j’aime bien comment Gerry Duggan écrit Tony même si c’est très peu cohérent avec le run de Spencer Ackerman, bien qu’il tente de lier les choses. Son Tony est trop « souriant » par rapport à l’autre, mais j’apprécie, je préfère, et donc ça passe. Les autres personnages sont bien écrits, bien que Rhodey soit encore effacé, et je suis curieux du traitement de Firestar. J’espère que ce que j’ai identifié sur Ultron est vrai, je serais déçu que ça replonge aussi vite. Graphiquement, Danny Kim est limité, il livre des éléments corrects et des choses trop faibles ; dommage, ça manque de continuité.

 

Un début intéressant, pas parfait mais pas mal.

 

MAD CAVE

Il y a quelques semaines, je vous ai parlé de l’éditeur Mad Cave qui publiait une maxi-série sur les Defenders of the Earth, ce groupe réunissant le Phantom, Flash Gordon, Mandrake, son ami Lothar et leurs enfants.

En parallèle de cette histoire qui suit la série animée des années 80, le même éditeur (qui a d’ailleurs annoncé un The Phantom #0 pour le Free Comic Book Day 2025 dont je parlerais ici) propose une série continue Flash Gordon dont je vais présenter les premiers numéros.

 

Flash Gordon, c’est ce héros de comic-strips créé en 1934 et qui est le père presque fondateur des sagas cosmiques et spatiales, au point d’être l’inspiration initiale de George Lucas pour Star Wars.

Mad Cave relance ainsi le personnage non pas depuis ses débuts, mais en partant du principe que ce Flash a mené plusieurs affrontements contre Ming, Empereur de la planète Mongo voulant envahir la Terre. Nous sommes après ces combats, et les choses ont changé…

 

FLASH GORDON #1

Un début efficace. Jeremy Adams lance avec fluidité sa série et da saga, reprenant le style de la franchise avec de l’action et des rebondissements non-stop (comme dans les comic strip, dont Hachette diffuse l’intégrale en kiosques actuellement d’ailleurs). On trouve un Flash emprisonné sur Planet Death depuis longtemps, bloqué et nourri une fois par jour par injection. Ses souvenirs sont flous, il aurait sauvé la Terre en détruisant Mongo. Un autre prisonnier arrive, tente de défendre sa cause en évoquant un projet d’assassinat contre Dale Arden, fiancée à un fou. Flash se réveille, se libère avec l’autre et ils s’enfuient entre les obstacles, alors que la nouvelle est rapportée à Dale, désormais impératrice cosmique, alors qu’une association de planètes, dont la Terre, existe depuis la destruction de Mongo.

C’est bien, oui. Jeremy Adams organise un mystère classique et une évasion efficace, sans rien de neuf mais avec beaucoup de fluidité. C’est prenant, entraînant et engageant, avec un Will Conrad qui livre de belles planches, bien travaillées. Je suis curieux de la suite.

 

Un bon début.

 

FLASH GORDON #2-3

J’ai lu les #2 et #3 d’affilée et ça passe très bien, malgré une réelle décompression. Le #2 montre la suite de l’évasion de Flash et de l’autre prisonnier dans la prison, Planet Death, où ils découvrent une arène et… Ming, bien vivant mais prisonnier aussi. Le gardien général parie avec lui sur la survie d’un Flash obligé de se battre face à un gros monstre, car Ming espère pouvoir l’utiliser pour fuir. Le #3 montre en flashback l’origine de Ming, brutale et cruelle, puis comment Flash file du combat alors que Ming empoisonne le gardien général et récupère l’accès génétique à son vaisseau. Finalement, l’autre prisonniet menace Ming et Flash accepte de fuir avec eux, et donc de s’allier avec son ennemi…

J’aime bien. Jeremy Adams gère bien sa saga et ses personnages, en conservant l’approche d’action bondissante des strips originaux. Le twist du #2 est bon, le flashback du #3 est pertinent et l’alliance difficile est déjà vue mais efficace. C’est prenant, fluide bien qu’un peu lent. Will Conrad propose de très belles planches, dynamiques et avec une bonne narration.

 

Une bonne série, malgré la décompression.

 

FLASH GORDON #4

Un bon épisode, même si Jeremy Adams fait le choix de numéros qui font peu avancer les événements, bien qu’il gère efficacement l’ensemble. Ici, Flash Gordon pilote un vaisseau pour s’échapper de la prison avec son co-détenu poète et Ming, allié de circonstances. Flash pilote habilement, Ming tire sur l’ennemi et ils s’en sortent, mais l’appareil est endommagé. Le poète déclenche par hasard un robot réparateur, qui identifie des pièces disponibles à un avant-poste rebelle. Ils s’y posent, découvrent que les pièces peuvent être disponibles auprès des… Mercenaires de Ming ?! Ming assomme Flash pour aller voir seul, se crispe en voyant que les Mercenaires ne le suivent pas, car ils répondent à l’Impératrice uniquement. Ca tourne mal pour Ming, alors que Flash se réveille, et décide d’aller à son secours !

C’est bien, oui. Un peu lent, un peu décompressé, mais Jeremy Adams livre des épisodes qui sont un grand spectacle, un show global, ce qui correspond bien au style de Flash Gordon, avec quantité d’actes à mener et d’actions à faire pour s’en sortir, comme dans les comic-strips originaux. Pour cela, le scénariste peut compter sur un Will Conrad très bon et très impliqué, qui livre de fort belles pages et images, alors que le scénario croque bien Ming en salopard sympathique à suivre.

 

Une avancée lente mais un divertissement prenant et accrocheur.

 

CONCLUSION

Une semaine où tout n’est pas bon, mais avec quelques pépites. Si Nightwing, Iron Man et Green Arrow ont du mal, le Black Canary est une belle surprise, Absolute Wonder Woman confirme alors que Justice League Unlimited se lance correctement. Les titres X-Men se maintiennent, et ça donne envie d’en savoir plus.

À voir la suite la semaine prochaine. D’ici là, bonnes lectures et à bientôt !

Merci d’avoir lu ces reviews, n’hésitez pas à dire en commentaire vos avis sur les titres critiqués… ou même d’autres sortis cette semaine qui n’ont pas pu être traités ! L’ensemble de ces critiques sont également postées sur les forums Sanctuary et Buzzcomics.

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