Dessins et couverture : Mike Perkins
Couleurs : Mike Spicer
Un bel exercice de style, bien mené et bien fichu, mais les dessins m’emballent peu. Dan Jurgens se lance dans le Black Label avec cette mini-série où il plonge dans un 1939 fictif, où un Bat-Man apparaît dans le costume quasi original (gants violets, cornes « écartées », etc.) alors que la criminalité règne et qu’une organisation secrète tente de s’emparer de tout. On y croise femmes fatales, ambiances sombres et étouffantes, désespoir de la Crise et de l’avant guerre, avec un Bruce qui essaye de bien faire mais s’en prend plein la tronche.
C’est bien. Un peu classique, un peu attendu, un peu « scolaire » dans le sens où Dan Jurgens suit ce qu’on attend de lui, mais ça se lit bien. Mike Perkins livre des planches ultra détaillées et inspirées, de haut niveau. Mais je ne trouve pas ça « beau », je trouve ça chargé et pas toujours agréable.
Ça se lira bien en recueil unique, mais le graphisme ne m’accroche pas.
Dessins : Javier Pina
Couleurs : Jordie Bellaire
C’est bien, oui. Kelly Thompson gère bien ses personnages et leurs interactions, avec de bons dialogues, et une intrigue qui se peaufine. Ca avance, ça avance bien, ça fonctionne, avec une dernière page qui surprend, mais l’idée d’une attaque globale contre tous ceux qui ont fait partie des BoP se confirme.
Graphiquement, Javier Pina assure avec des dessins léchés, fins, mais une couleur floue qui finit par gêner un peu.
Très bon. Joe Casey livre ce qu’on pense être une « bête » bataille entre des Khunds arrogants et maltraités par Zod et Ursa (elle le « coache » sèchement pour qu’il se reprenne), alors qu’ils attaquent New Kandor. Les Khunds changent temporairement le Soleil Jaune en Rouge, tabasse les époux séparés dans la bataille. Le Soleil retrouve sa couleur lentement, Zod se rebiffe, les Khunds fuient mais Zod voir
Un bon choc. Joe Casey va sûrement utiliser cela pour « remonter » Zod, mais l’effet est bon même s’il est classique. Ça fonctionne, ça se lit bien, c’est intense et Dan McDaid propose des planches réussies et bien nerveuses.
Du classique bien exécuté et amené.
Rencontre étonnante et fort réussie. Mark Waid réunit Creeper et The Captain, avec d’abord Jack Ryder qui invite sur son plateau TV Villy Batson, jeune reporter (influenceur ?) fan du Captain puis de Metamorpho (car changement du blog en panique quand les divinités faisaient dérailler le Captain). Ryder pousse et pique Billy à l’antenne, le ramène chez lui mais l’amène surtout à dire son mot magique. Le Captain apparaît, en veut à la naïveté de Billy (ils sont… différents ?), puis Ryder révèle le Creeper et demande de l’aide face à Shadow Thief qui enlève et absorbe des responsables financiers dans un train. Ils interviennent, ça bagarre, ils réussissent, Billy tourne le dos à Ryder qui est cependant attaqué chez lui !
C’est bien, oui. Mark Waid est pertinent dans la double rencontre, avec un Billy naïf face au fourbe Ryder, puis un Captain crispé face à la folie de Creeper. C’est fluide, intelligent, bien mené et entraînant, avec de beaux dessins d’Emanuela Luapcchino, même s’il est dommage de ne pas lui faire dessiner des filles.
Surprenant et emballant.
MARVEL
Dessins : Ivan Fiorelli
Couleurs :Federico Blee
Un bon épisode solo. Alors que les Avengers hésitent sur comment gérer leurs premiers ennemis, anciens prisonniers puis geôliers de The Impossible City qui les retient encore, Jarvis et une ancienne brute qu’il a matée dans Avengers #201 viennent aider la City à… apprendre à faire de bons repas aux Avengers. Sauf que l’assistant de Jarvis a été piégé par le Penseur Fou, il libère des robots qui grandissent vite. Les Avengers les stoppent, les envoient dehors pour que la Ville les détruise et Jarvis et son élève vont tabasser le Penseur. Ce dernier est enfermé mais vise le temps long pour libérer les fameux ennemis…
C’est bien, oui. Jed McKay gère bien son épisode, fun et bien mené. Jarvis est cool, les échanges entre Avengers sont bons (hormis T’Challa qui dégaine vite l’idée de tuer autrui), la continuité actuelle (Orchis) et passée est bien utilisée. Ça se lit bien, avec un Ivan Fiorelli correct à défaut de briller.
Un bon épisode solo. Espoir pour la suite ou sursaut sans lendemain ?
Très bon. Jed McKay enchaîne en lançant une nouvelle saga, où Stephen & Clea découvrent une attaque mystique de Cobolorum, un jeu de rôle magique et maléfique, qui happe des joueurs pour aspirer leurs vies et s’ancrer dans la réalité. Stephen crée des Secret Defenders pour former une ligue pour entrer dans le jeu, avec Black Cat (la voleuse), Hunter’s Moon (le prêtre) et Taskmastet (le guerrier). Ils filent dans le jeu, ça bagarre et ils découvrent que le responsable est
C’est très bien, oui. Jed McKay lance une bonne saga, pertinente avec Dr Strange, et s’amuse en réunissant des alliés sur lesquels il a déjà écrit. C’est cool et fluide, avec une bonhomie générale bienvenue et des dessins adaptés et envoûtants de Pasqual Ferry.
Encore un bon moment, juste et fun !
On continue sur la lignée de la mini-série récente, où l’actrice Iman Vellani venait coscénariser l’histoire rattachant Kamala aux X-Men ; et ça me plaît bien, encore. Ici, après avoir vu Kamala gérer son nouveau statut à un stage d’été à l’université, la voici gérant le « rejet » d’une partie de Jersey City la concernant, depuis qu’elle est Mutante. Ce qui est d’autant plus dur que tous, hormis Bruno, ont oublié sa double-identité (merci sa mort [foirée], sa résurrection [foireuse] et Emma Frost). Elle tente de faire au mieux, subit quelques leçons des X-Men pour son interventionnisme, et confronte Hordeculture qui s’en prend à un jeune Mutant lié aux plantes, qui avait commis un crime par désespoir. La scientifique d’Orchis vue dans la précédente saga complote contre elle, et les pouvoirs de Kamala déraillent. Ca ne sent pas bon…
C’est bien, oui. Iman Vellani & Sabir Pirzada gèrent bien leur lancement, avec une Kamala agréable à suivre, et de bonnes interactions. Leur Deadpool est drôle, les questions sur son statut de Mutante ont du sens, et tout est fluide, pertinent et agréable. Scott Godlewski continue de livrer des planches solides, qui ne m’emballent pas mais font le job.
J’aime bien, et je suis content d’en avoir plus.
Toujours mignon, toujours touchant. Jen est critiquée par sa cheffe Mallory pour l’attention que ses actes récents amène sur le cabinet ; elle est au repos forcé pendant deux semaines. Elle récupère ses deux clients Déviants expulsés de chez eux, évoque son besoin d’aider autrui à Jack, et file avec lui en vacances sur une station spatiale extraterrestre près du Soleil, où Jack peut être au mieux en absorbant les radiations. Jen est excitée, pousse Jack à se lâcher mais elle rencontre une fille paumée au bar, Ganymede, et veut l’aider… mais elle semble déjà connaître Jack !
Toujours du bon soap. J’adhère un peu moins à Jack ici, dont les doutes sur les Déviants me paraissent hors de propos, mais les vacances solaires sont cool. Jen est touchante dans son envie de parenthèse romantique idéale, et j’espère que ça ne tournera pas trop mal. Andres Genolet livre de belles et jolies planches, élégantes.
De la romance contrariée fort agréable.
Pas mal. Jason Loo achève sa saga sans surprise, mais efficacement. Grosse bagarre donc entre Ryan, enragé et envieux, et Mallory & Jessica Jones. Mallory parvient à se décider à utiliser ses pouvoirs, ramène temporairement les victimes de Ryan, et éteint ses pouvoirs à lui. Elle se rend à Misty, qui décide finalement de l’entraîner, alors que Mallory décide de s’appeler
C’est agréable, oui. Jason Loo ne surprend pas mais gère bien sa fin, avec une bonne définition de Mallory, sympathique comme super-héroïne handicapée. Ryan est limité mais fait le job, avec une fin ouverte efficace pour poursuivre ou s’arrêter là. Luigi Zagaria livre des planches solides et réussies, ce qui est agréable aussi.
Pas de surprise, mais c’est correct et efficace.
Pas mal : je ne suis pas emballé, mais intrigué. Greg Weisman, scénariste de Gargoyles et du dessin-animé Spectacular Spider-Man, s’empare de Peter et Miles avec un numéro un peu lourd, mais qui fait sourire. C’est déjà ça.
Le duo décide de se réunir une fois par semaine, le mercredi à 16h, pour papoter en civil et se rapprocher. Ils choisissent un café de l’université, où Peter veut devenir un habitué (et y arrive après douze semaines) et où les deux croisent plusieurs proches. En parallèle, des étudiants acceptent de participer à une mystérieuse expérience, deux jeunes filles camarades se retrouvent et s’embrassent à Venise, et surtout les Spider-Men affrontent un Chacal massif et sauvage durant toute la narration. Ils le battent, découvrent son laboratoire, mais ce n’est pas fini…
Pas mal, mais pas fou. Pas fou, car ce Chacal sauvage est une menace un peu simple, l’alternance combat/flashbacks est classique et un peu lourde, les rencontres au bar sont redondantes, et les dialogues peuvent tomber à plat (Peter qui veut autant être pote avec Miles, qui a… quoi ? Dix, quinze de mois ? Ça surprend). Mais pas mal, aussi, car le duo arrive à fonctionner, des blagues prennent et l’ensemble donne envie d’en voir plus. Surtout avec un Humberto Ramos correct, solide et dynamique.
Pas foufou, mais du potentiel.