Quels comics ne faut-il pas louper en ce moment en VF ? L’équipe de Comics Office s’est concertée pour vous dénicher les meilleurs titres parus chez les éditeurs français ce mois-ci !
APPARAT :Warren Ellis (scénario), Juan José Ryp (dessin), Carla Speed McNeill (dessin), Jacen Burrows (dessin), Lauren McCubbinn (dessin), Raulo Caceres (dessin), Gianluca Paglarini (dessin), Marek Oleksicki (dessin)
Warren Ellis figure parmi les très grands acteurs de comics en provenance de la Grande-Bretagne. Transmetropolitan, Trees ou Planetary sont quelques-uns de ses plus grands succès. Avec une folle envie de revisiter les pulps et une liberté totale, Warren Ellis conçoit une collection nommée APPARAT qui lui permet d’explorer des registres très différents allant du récit historique à la science-fiction, en passant par le polar ou le steampunk. Komics Initiative rassemble ici tous les récits et les complète avec de précieux ajouts éditoriaux, de commentaires d’Ellis lui-même à des interviews des différents artistes ayant œuvrés sur cette gamme innovante et ambitieuse.
Contenu VO : Angel Stomp Future, Frank Ironwine, Quit City, Simon Spector, Crécy, Aetheric Mechanics, Frankenstein’s Womb
BAD WORLD + DO ANYTHING :Warren Ellis (scénario), Jacen Burrows (dessin)
Bad world est une mini-série en 3 parties dans laquelle Warren Ellis décrypte les complotistes de tout bord. A la manière d’un journaliste gonzo qui rend un article sulfureux comme Spider Jerusalem, le scénariste britannique dépeint un monde aux abois, formidablement servi par les dessins limpides et effrayants de Jacen Burrows. Komics Initiative complète ce titre avec un autre exercice qu’Ellis a expérimenté : l’essai. Do Anything contient plus d’une dizaine d’articles traitant de sujets divers par liés de près ou de loin à la pop-culture.
Contenu VO : Bad World #1-3, Do Anything
L’avis de Marti : Mon énorme coup de cœur de l’été ! Financé via une campagne Ulule que nous avons énergiquement soutenu sur le site, Apparat rassemble sept récits complets réalisés par Warren Ellis pour Avatar Press avec une liberté éditoriale totale sur les thèmes, le ton ou le choix des artistes ! Véritable plongée au cœur des leitmotivs et obsessions du scénariste britannique, Apparat sera pour le néophyte une introduction musclée à l’univers littéraire d’Ellis, alors que l’amateur confirmé pourra lui le voir pousser très loin certains concepts tout en jouant sur les contraintes de la forme du medium. Cinglant, cynique mais n’oubliant jamais d’instiller de l’ironie et de l’humour noir quand le récit s’y prête, Warren Ellis place sous la bannière de l’hommage aux pulps – genre par excellence au cœur de son oeuvre – des épisodes indépendants où anticipation désenchantée, transhumanisme, polar, aventure, steampunk, réflexion sur le fond culturel britannique et même lyrisme se suivent, voire se croisent et se mélangent, pour notre plus grand plaisir. Passer le choc de la première histoire – sorte de panorama de l’univers de Transmetropolitan qui aurait encore plus mal tourné – les tons différents se succèdent, et chacun aura le choix d’apprécier de bonnes histoires complètes pour leur valeur divertissante ou d’essayer de dénicher les différentes sous-couches de réflexion comme les références qui s’y cachent. Déformation professionnelle oblige, j’ai eu un gros coup de coeur pour Crécy et son soldat anglais impertinent qui nous expliquent pourquoi son camp ne pouvait que battre celui des Frannçais lors de la célèbre bataille de la Guerre de Cent ans (non sans rester lucide sur les travers de ses propres pairs, tout le monde ne prend finalement pour son grade), et impossible de rester de marbre devant la virtuosité de Marek Oleksicki pour le crépusculaire Frankenstein’s Womb, une ballade onirique sublimée par le trait de ce dessinateur alors inconnu. Si les quatre premiers récits se présentent comme des épisodes issus de séries à suivre qui ne verront jamais le jour, difficile de ne pas espérer revoir le placide Simon Spektor et surtout l’improbable Frank Ironwine réapparaître dans l’imagination foisonnante d’Ellis pour le pousser à les réutiliser. Cerise sur le gâteau, des interviews de la plupart des dessinateur permettent de mieux appréhender leurs inspirations et leurs objectifs. Les talents français ne sont pas en reste, puisque l’immense Alex Nikolavitch réalise une introduction replaçant Ellis et son oeuvre, le tous aussi immense (par son érudition au moins) Jean-Marc Lainé nous gratifie également d’une réflexion sur l’auteur, et le traducteur Alain Delaplace s’autorise un exercice encore trop rare dans nos albums français : un retour sur ses choix de traduction et les difficultés rencontrés durant son travail. Mais la cerise sur cette énorme pièce-montée reste la présence non seulement d’un texte de Warren Ellis sur son rapport au genre pulp, mais surtout une interview du scénariste, d’ordinaire réfractaire à cet exercice, qui prend des allures inattendues par moment, à l’image de son oeuvre finalement.
La publication d’un second ouvrage compagnon a été rendu grâce au succès de la campagne de financement, et il se révèle être une agréable surprise. Avec BadWorld, Warren Ellis (avec l’assistance artistique de Jacen Burrows) nous emmène dans le bas-fond des rumeurs et complots qu’il a découvert sur Internet au tournant des années 2000, que le world wide web était encore dans sa première phase d’expansion. Et force est de constater que cette mini-série est toujours autant d’actualité ! En effet, la plupart des faits aberrants, si ce n’est terrifiants, que l’on pouvait lire sur la toile à l’époque ne sont guère différents de ce qu’on peut y trouver maintenant. Si Ellis voulait dresser un bilan de cette expérience vingt ans plus tard, nulle doute que le résultat n’en serait que désolant (et irait dans le sens de sa vision cynique de l’avenir). En second lieu, on y trouve Do Anything, un ensemble de réflexions en prose que l’auteur postaient régulièrement sur le site Bleedingcool en 2009. Des comics à la pop-culture en général, Warren Ellis traite de tout ce qui lui passe par la tête avec comme interlocuteur… une tête robotisée de Jack Kirby ! Essai formé de plusieurs courts chapitres, Do Anything reste un témoignage de la perception de l’industrie des comics par l’une de ses figures emblématiques qui manie à la perfection l’irrévérence dans la forme pour délivrer une réflexion poussée sur le fond.
Deux tomes indispensables dans votre bibliothèque dont des relectures seront nécessaires pour en découvrir la richesse, mais qui vous procureront un plaisir intense à chacune d’entre elles !
CONAN LE BARBARE TOME 1 : VIE ET MORT DE CONAN (Panini Comics, 7 août, 10 €)
Présentation Complète
Jason Aaron (scénario), Mahmud Asrar (dessin) Collection Conan, 144 pages
Le retour de Conan ! Les aventures du Cimmérien le plus célèbre du monde sont de nouveau racontées par Marvel. Jason Aaron et Mahmud Asrar nous dévoilent dans un long récit, une aventure du barbare, de sa jeunesse à l’époque où il est devenu le Roi Conan ! Contenu VO : Conan the Barbarian #1-6
L’avis de Marti : Le retour de la licence Conan chez Marvel Comics après une quinzaine d’années passées chez Dark Horse était un peu sorti de nulle part l’an dernier. Après quelques temps d’attente, Marvel a dévoilé ses plans de bataille, avec en première ligne une nouvelle série Conan the Barbarian par Jason Aaron et Mahmud Asrar. Des personnalités très populaires auprès des lecteurs, et surtout un scénariste connu pour ses récits violents et sans concession pour l’indé ou les labels « adultes » comme Vertigo, mais qui fait également des miracles sur Thor depuis 2012 ! Le scénariste semble avoir les mains libres pour raconter de nouvelles histoires du Cimmérien (les adaptations des écrits ne manquent pas dans les anciennes publications de Marvel puis Dark Horse et actuellement Glénat), il ne peut évidemment pas aller trop loin dans la barbarie, comic-book mainstream oblige. Plutôt didactique, ce premier arc est une plongée dans l’univers de Conan à travers des aventures à priori sans liens à divers périodes de sa vie, dans la pure tradition « howardienne ». Aaron tisse toutefois un fil narratif qui relie les différents chapitres entre eux pour les mener à une conclusion plus globale. Quant à Mahmud Asrar, s’il n’est pas connu pour rendre des planches « musclées », son style dynamique et clair sied tout de même bien aux bagarres de Conan et de ses (parfois très nombreux) adversaires. S’il ne brille pas d’originalité, ce premier volume de bonne facture à le mérite de (re)poser les bases du monde hyboréen chez Marvel, et sera une bonne porte d’entrée pour les jeunes recrues comme les vétérans dans les troupes du barbare en pagne. Et avec un prix de lancement à 10 €, autant de ne pas se priver pour se lancer dans la bataille !
Roy Thomas (scénario), Barry Windsor-Smith (dessin) Collection Conan, 192 pages
Retrouvez Conan le Barbare dans ses aventures classiques des années 70. Dans cette nouvelle intégrale en couleurs, retrouvez les épisodes signés par Roy Thomas et illustrés par Barry Windsor-Smith. Contenu VO : Chamber of Darkness #4 et Conan the Barbarian #1-8
L’avis de Marti : Panini lance l’assaut avec la réédition tant attendue de la première série Conan the Barbarian ! Véritable point de départ de l’engouement pour la fantasy dans les comics, Conan the Barbarian était un défi relevé (et en fait lancé) par le scénariste et responsable éditorial Roy Thomas qui adapte des récits de Robert Howard aux côtés d’un jeune pinceau qui rejoindra très vite la cour des grands : Barry Windsor-Smith ! Le succès de la série est indissociable du trait dynamique et élégant de Windsor-Smith qui s’inspirera des œuvres de Frank Frazzeta pour imposer à Conan la représentation iconique du barbare à l’imposante musculature vêtu uniquement d’un pagne, défendant de son épée une jolie demoiselle en détresse à ses pieds. Des épisodes aujourd’hui entrés dans la postérité qui ont marqué la pop-culture à tous les niveaux (au grand dam des puristes d’Howard qui regrettent que Conan soit réduit à cette image dans toutes ses adaptations, mais la collection consacrée au Cimmérien de Glénat peut à présent les contenter) qui méritent leur place dans toute bonne bédéthèque. Une ombre plane toutefois sur le champ de bataille de notre porte-monnaie : le prix élevé par rapport au nombre de pages proposés qui pourrait freiner pas mal de lecteurs.
Matthew Sturges (scénario), Bill Willingham (scénario), Tony Akins (dessin), Steve Leialoha (dessin), Andrew Pepoy (dessin), Russell Braun (dessin) et Andrew Robinson (dessin) Collection Vertigo Essentiels, 416 pages
Des années durant, Jack Horner a été l’un des Fables les plus populaires du pays, utilisant sa propre légende pour s’en mettre plein les poches et mener grand train à Hollywood.
Mais ça, c’était avant. Depuis, Jack a dilapidé toute sa fortune, a été banni de Fableville et ère sur les routes comme un vagabond… Jusqu’au jour de son kidnapping. Retenu prisonnier dans une sorte de goulag duquel personne n’a jamais réussi à s’échapper, Jack ne se laisse pas abattre pour autant. Après tout, il a escaladé une tige de haricot magique plus d’une fois et a tué de nombreux géants. Pour lui, rien n’est impossible ! Contenu VO : Jack of Fables #1-16
L’avis de Marti : Le spin-off de Fables est enfin de retour chez Urban Comics après un tome 6 en 2012 qui laissait la suite des aventures de Jack inédite en France… et qui le resteront pour l’instant, Urban ayant fait le choix de tout d’abord rééditer le début de la série avec un premier volume regroupant l’équivalent des trois premiers tomes sortis chez Panini. Si Urban suit cette logique, le tome 2 regroupera la suite déjà publiée avant d’arriver à de l’inédit avec le troisième qui conclura la saga de Jack. Dérivé génial et impertinent du chef d’oeuvre de Bill Willigham, Jack of Fables voit le personnage-titre vivre des (més)aventures sur les routes loin de Fableville, usant de toutes les filouteries possibles pour gagner son pain (sans travailler de préférence) et séduire toutes les jolies filles qui croiseront son chemin. Le caractère frivole du personnage convient à merveille pour les fables modernes dont il est le protagoniste principal ; à titre d’exemple, le premier arc pousse la satire des grandes compagnies de divertissement dans leurs derniers retranchements, quitte à choquer le lecteur. Excellent complément et extension de sa série-mère, Jack of Fables possède son propre ton dont le charme devrait opérer sur les habitués de Fables comme le lecteur de passage. Et puisque c’est de saison : même si c’est beaucoup moins extrême que The Boys, ceux qui viennent de découvrir cette autre série-culte ou qui cherchent un pamphlet tout en images et phylactères devraient se pencher sur ce tome.
Marv Wolfman (scénario), George Perez (dessin) Collection DC Essentiels, 464 pages
Robin, Wonder Girl, Kid Flash, Changelin : autrefois, ils étaient les jeunes assistants des plus grands super-héros de la Terre, mais aujourd’hui, devenus de jeunes adultes, ces justiciers décident de reformer leur groupe des Teen Titans avec l’aide des nouveaux venus Raven, Cyborg et Starfire.
Leur première mission : affronter le propre père de Raven, l’entité maléfique Trigon. Contenu VO : The New Teen Titans #1-16, DC Comics Presents #26
L’avis de Marti : La sortie oldie du mois, et quelle sortie ! Le succès et l’influence des New Teen Titans de MarvWolfman et George Perez ne trouve sans doute sans équivalent que du côté des Uncanny X-Men de Chris Claremont. Véritable pierre angulaire des comics des années 80 au point que Crisis on Infinite Earth n’a pas été un reboot complet de l’univers DC pour ne pas effacer leurs aventures, les Jeunes Titans de Wolfman et Perez ont emporté les lecteurs vers des émotions qu’ils ne pensaient sans doute pas vivre en lisant des comics, au risque parfois de défrayer la chronique. A côté d’un noyau dur de vétérans de l’équipe (Dick Grayson/Robin, Donna Troy/Wonder Girl et Wally West/Kid Flash) le duo en charge rajoutent de nouveaux personnages qui sont immédiatement et jusqu’à aujourd’hui restés indissociable de l’équipe : Starfire, Raven, Cyborg et Changeling (enfin, lui est un perso ancien qui a déjà fait parti des TT le temps d’une relance quelques années plus tôt). La force de l’écriture de Wolfman repose aussi bien sur des intrigues haletantes au long cours, des ennemis charismatiques et véritablement terrifiants et surtout une caractérisation et des dialogues qui reflètent bien les joies, les peines et les interrogation d’adolescents en passe de devenir des jeunes adultes, avec en plus des problèmes super-héroïques qui sortent de l’ordinaire mais qui se greffent naturellement sur les atermoiements des jeunes héros. Le trait de Perez est impeccable, il résiste au temps et on ne peut qu’être bluffé encore aujourd’hui de l’aisance avec laquelle il peut représenter un large groupe de personnages aussi bien dans le feu de l’action qu’autour d’une table. Le lecteur ressent l’alchimie qui se dégage de cette équipe créative dont la complicité est l’ingrédient miracle qui a permis d’inscrire cette série dans les premiers rangs des classiques des comics mainstream pour l’éternité. Urban n’a pas annoncé à ma connaissance le nombre de tomes prévus pour cette série dont la possession ne devrait même pas être questionnée.
THOR PAR WALT SIMONSON TOME 1 (Panini Comics, 7 août, 35 €)
Présentation Complète
Walt Simonson (scénario et dessin) Collection Marvel Icons, 592 pages
La couverture du premier épisode donne le ton : un alien avec une tête de cheval, habillé comme Thor, brandit Mjolnir et fracasse le titre de la série. L’arrivée de Beta Ray Bill chamboule Asgard. Walter Simonson lance une saga de plus de 1000 pages, bardée de rebondissements ! Contenu VO : Thor # 337-355, 357-362
L’avis de Marti : L’autre réédition indispensable du mois ! Si Thor est l’un des titres les plus marqués par l’imagerie de l’inégalable Jack Kirby, le scénariste et dessinateur Walt Simonson aura su enfiler les habits du King pendant trois années où il aura développé et enrichi l’univers des Asgardiens au point de lui offrir le run de référence le plus cité. Une écriture inventive, un trait grandiloquent, un profond respect des mythes sans se laisser par aucune orthodoxie dans leur approche, une imagination qui ne s’arrête devant aucun concept (et en particulier le mélange des genres, allant d’un alien porteur du marteau à un dieu maniant la mitraillette)… Tout a été là pour créer l’un de ces classiques absolus des comics. Il y a une dizaine d’année Panini avait inauguré les Intégrales de Thor en reprenant ce run en trois tomes, aujourd’hui introuvables sauf si vous possédez les trésors d’Asgard et la ruse de Loki. Le run revient dans une version plus économique, deux tomes étant prévus avec l’un des meilleurs rapports quantité/prix du marché !
ON NE LES A PAS ENCORE LU (MAIS ON NOUS EN A DIT LE PLUS GRAND BIEN) :
Donny Cates (scénario), Mark Reznicek (scénario), Geoff Shaw (dessin) Collection Contrebande, 144 pages
Le thème de l’utilisation de produits stupéfiants ou d’alcool en tant que catalyseur de facultés extraordinaires a déjà été abordé dans les comics mais quand Donny Cates se penche sur la question, cela devient plus qu’intéressant…
Reuben est un super-héros dont les super pouvoirs ne s’activent que lorsqu’il est saoul, sous l’emprise d’alcool ou de drogues. Alors qu’il combat une menace capable de détruire la planète, Reuben tombe dans un coma éthylique. Il se réveille au milieu d’une ville dévastée sans savoir ce qui s’est passé. Un seul choix s’impose à lui : rester sobre et mourir ou replonger pour tenter de rester en vie… Contenu VO : BuzzKill #1-4
L’avis de Marti: En l’espace d’une paire d’année, Donny Cates est devenu l’une des valeurs sûres chez Marvel Comics où il se fait remarquer sur des séries comme Doctor Strange, Venom, Thanos (où il a créé le Cosmic Ghost Rider) et actuellement Guardians of the Galaxy, à qui il pourrait bien rendre ses lettres de noblesse en marchant dans les pas d’Abnett et Lannning. Il reste très actif dans l’indé’ avec des projets atypiques comme Babyteeth ou God Country devant lesquels BuzzKill n’a pas à pâlir. Quand on sait le soin que Donny Cates a apporté jusque-là dans la construction de ses univers et de leurs ambiances comme dans la caractérisation des personnage, la description de ce volume donne envie de s’y essayer comme on tenterait une bouteille d’un bon cru que l’on n’a pas encore eu l’occasion de goûter.
Christopher Priest (scénario), Diogenes Neves (dessin), Denys Cowan (dessin)
Collection DC Rebirth, 144 pages
Le nouveau groupe de jeunes héros, Defiance, doit se rendre à l’évidence : leur leader, Deathstroke, est porté disparu. Capturé par le Dr Ikon devenu un monstre impitoyable, le mercenaire semble perdu, mais ce n’est en réalité que le début des difficultés pour Slade Wilson. Car les dissensions et les rancœurs au sein de Defiance vont bien vite le rattraper.
Contenu VO : Deathstroke #26-29, Deathstroke Annual #1
L’avis de Marti: La suite de l’excellent run de Christopher Priest sur Deathstroke avec un nouveau tome où le mercenaire est mis en retrait par rapport à son équipe de protégés mortels. Je vous disais déjà tout le bien que je pense de cette série dans la sélection du mois dernier et n’aurait rien de plus à vous rajouter ici, si ce n’est que j’ai à nouveau eu de bons échos pour ce tome.
Tank Girl est encore en possession de quelques lingots d’or nazi et Sub Girl ayant disparu, elle fait appel aux services de son ami scientifique pour remonter le temps. Le Troisième Reich n’a aucune idée de ce qui lui pend au nez !
Contenu VO : World War Tank Girl #1-4
L’avis de Marti: La plus punk des héroïnes australiennes est de retour dans World War Tank Girl, conclusion de la trilogie initiée avec Two Girls, One Tank et Gold. Rebecca Buck emmène le lecteur toujours plus loin dans ses délires à bord de son char d’assaut qui quitte son décours loufoque et anarchique habituel pour les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale ! Oeuvre atypique qui revient régulièrement sur le devant de la scène, toujours pilotée par l’un de ses co-créateur Alan Martin, Tank Girl est une expérience vers l’inattendue que tout lecteur curieux devrait tenter une fois dans sa vie !