Reviews VO : les sorties des 20 et 21 février 2024

Chaque semaine, Ben Wawe vous propose les reviews de ses lectures des sorties américaines !

Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle fournée d’avis comics VO ! Cette semaine voit la suite de G.O.D.S., de la fin de la période Krakoa chez les X-Men, d’Ultimate Spider-Man… mais aussi de la série Wonder Woman de Tom King, de World’s Finest et de Superman. Qui va marquer, qui va décevoir ?

DC

Batman / Superman: World’s Finest #24

Scénario : Mark Waid

Dessins et couverture : Dan Mora

Efficace. Mark Waid achève sa saga Kingdom Come en retombant intelligemment sur ses pieds, sans surprise mais efficacement. Ici, un Darkseid épatant, charismatique, badass repousse tout le monde (les Supermen, les gros héros de ce monde pré Kingdom Come) et entend obtenir de Gog l’Equation d’Anti-Vie. David / Magog est figé malgré les ordres de Batman de chercher de l’aide, et… trouve une solution en tuant Gog devant Darkseid ; pas de Gog, pas d’Equation, il a gagné ! 

Darkseid repart, avec classe, et David subit les foudres et jugements de tous les autres. Notre Superman refuse de partir quand le Spectre veut les amener, et il apprend tout le futur de Kingdom Come… pour ensuite réconforter David qui se lamente sur les tombes, pour qu’il devienne meilleur en apprenant de ses erreurs ; en devenant un héros et plus une arme. C’est bien, oui. Le destin de David ne surprend guère, mais est bien réalisé. L’ensemble est un bon prologue à Kingdom Come, un peu trop « drama » pour les relations entre Magog et Bat & Sup, mais… ça se lit bien. Notamment car Mark Waid écrit très bien un Darkseid bluffant, et livre un bon portrait ému de Superman. Graphiquement, Dan Mora assure et impressionne, encore.

Prenant et bien mené.

 

JUSTICE LEAGUE VS. GODZILLA VS. KONG #5

Scénario : Brian Buccellato

Dessins : Christian Duce, Tom Derenick

Couverture : Drew Johnson

Bon, c’est dense. Brian Bucellato multiplie les éléments, les événements : Superman agonise, Lois demande et obtient des informations par Mercy Graves sur l’organisation Monarch, Aquaman parvient à stopper Godzilla avec un Kraken et des alliés, Supergirl veut faire de Kong un allié, Gorilla Grodd la manipule pour avoir Kong avec lui, Green Arrow enquête sur la Légion des Assassins, Shazam veut se venger des super-vilains par culpabilité mais se fait avoir par la Legion of Doom, Batman fait construire un gros truc par les Titans, et Lex s’empare de Mechagodzilla alors que Ra’s al Ghul veut ressusciter un Titan.
Oui, c’est dense. C’est agréable de voir autant d’éléments, d’événements, même si ça part dans tous les sens, quand même. Le sentiment d’urgence est bon, les rebondissements fonctionnent, même si l’univers DC reste « faible » face aux Titans, ce qui surprend un peu. Graphiquement, Christian Duce assure sur les monstres, mais est faible sur les gens… et Tom Derenick vient aider, solidement mais sans briller.
Il faut admettre que ça envoie ; pas forcément du bon, mais ça envoie.

 

NIGHTWING #111

Scénario : Tom Taylor (histoire principale), Michael W. Conrad (back-up)

Dessins : Sami Basri, Francesco Francavilla (back-up)

Couverture : Bruno Redondo

Pas mal, pas mal. Tom Taylor enchaîne, doucement, en revenant à des éléments connus de son run et de Nightwing. Batman sollicite Dick car quelqu’un est mort à Gotham, tué comme Heartless le fait, et un enfant a survécu à l’attaque. Nightwing aide l’enfant, avec des flashbacks sur l’aide de Bruce à Dick. Nightwing tique sur les circonstances, voit que le meurtrier n’est pas Heartless mais un copycat et a priori c’est l’oncle du gamin, qui a des envies sur l’héritage de l’enfant et s’enfuit avec lui.

C’est pas mal, oui. C’est un peu redondant de revenir encore sur l’aide de Bruce à Dick, mais Tom Taylor sait bien écrire Grayson, notamment avec des enfants. Il sème encore des éléments sur la peur du vide de Nightwing, caractérise bien le lien Bruce / Dick, et l’ensemble se lit… bon, sans passion. Notamment car Sami Basri n’est vraiment pas en forme, et c’est dommage.
Une back-up sur un Grayson du XIVe siècle, revanchard et justicier, est sympathique par Michael W. Conrad et un Francesco Francavilla inspiré. C’est déjà mieux.

Je reste patient, mais ça ronronne quand même.

 

SUPERMAN #11

Scénario : Joshua Williamson

Dessins : David Baldeon

Couverture : Jamal Campbell

Dense, intense et prenant. Joshua Williamson réunit des éléments de sa saga, avec une narration un peu maladroite (un focus de crise au présent, un flashback expliquant comment les gens se sont réunis, et retour au présent), mais beaucoup de bonnes choses. Ici, Superman revient du passé, va à Supercorp où Mercy et Lena le cherchent, alors que la mère de Lex veut pousser sa petite-fille à « lâcher » Lex. Sauf que Graft et Pharm attaquent, pour libérer The Chained. Ils soumettent Superman, menacent Lena (qui veut aider son père, à distance), parviennent à transformer Superman avec de la Kryptonite Rouge, ce qui l’énerve… contre Lex, qui a été amené, mais aussi contre Graft et Pharm. Ca bagarre sec, ça tape dur, mais… les ennemis s’enfuient en libérant de la Kryptonite Verte nocive aux Humains, avec l’aide de la mère de Lex qui se retourne contre Supercorp. Et Lex révèle que ce plan de Kryptonite nocive vient de lui, et d’une alliance passée avec eux…

C’est riche. Je suis en train de relire le début du run en VF, et c’est cool de voir que Joshua Williamson réunisse tout dans un sommet qui arrive vite. C’est un épisode assez « simple » dans son objet, ça se bagarre et ça réunit les éléments, et c’est dommage que cette narration initiale n’est pas fofolle. Le reste est bon, prenant et cool. David Baldeon n’est pas vraiment adapté à une telle histoire, mais il est efficace et solide.

J’aime bien, même si c’est plus « simple » ici, un peu maladroit, mais riche.

 

TITANS #8

Scénario : Tom Taylor

Dessins : Stephen Segovia

Couverture : Dan Mora

Transition douce ; pas mal, sans plus. Après Beast World, Tom Taylor enchaîne en posant les conséquences et préparant la suite. Beast Boy a survécu, a ressuscité même, mais les Titans ayant pris le contrôle armées, beaucoup se retournent contre eux. Comme Sarge Steel, incarnant le Bureau de la Souveraineté d’Amanda Waller. Gar le vit mal, part en mission de sauvetage durant une tempête avec les autres, mais est rejeté violemment par les gens en danger. « Raven » vient l’aider, alors qu’elle est dirigée par sa partie noire. Elle agit ainsi pour corrompre les Titans, ce qui plaît à Trigon qui lui révèle son terrible avenir global.
Pas mal, oui. Tom Taylor gère, sans fauter, sans briller non plus. Les éléments sont classiques, prévisibles ; convenus mais pas désagréables. Je continue de penser que la survie de Gar est facile, même si je l’aime bien, et je trouve dommage qu’une série sur les Titans qui protègent le monde sans JL se concentre sur des ennemis habituels du titre (Church of Blood, Trigon, Dark Raven)… mais ça se lit. Stephen Segovia est en petite forme, par contre, et ça se voit.

Une transition. Pas plus, pas moins.

 

WONDER WOMAN #6

Scénario : Tom King

Dessins : Daniel Sampere et Belen Ortega

Couverture : Daniel Sampere

Grosse bagarre ; pas plus, pas moins. Tom King oppose Wonder Woman à la brigade formée contre elle, après qu’elle ait été piégée au Monument de Washington via Steve Trevor, agressé psychiquement devant elle par Dr Psycho. Angle Man booste Dr Psycho, Circé permet l’attaque surprise et un écran global, Giganta joue les muscles, Silver Swan veut aider (mais mal). Diana gagne, exténuée, et Grail arrive. Enorme bagarre encore, Diana l’emporte mais s’effondre. Le Roi de l’Amérique se croit gagnant, mais son énième long récitatif annonce qu’il se trompait.
Grosse bagarre, donc. Bien menée, mais avec une voix-off vraiment lourde. Ca reste prenant, mais ça reste un exercice de style, avec une Diana constamment la meilleure, la plus forte, la plus formidable. C’est une bonne bagarre, bien menée par un Daniel Sampere inspiré mais un peu trop propre, et… ça s’arrête là.
La back-up sur Trinity est gentillette mais redondante : Lizzie petite ne veut pas dormir, Damian et Jon tentent de l’endormir et cèdent à ses caprices. C’est mignon, mais déjà-vu, même si le graphisme d’Elen Ortega est cool.

De bons moments, mais ça reste froid, poseur et Diana est « facile » dans ses réussites. Je n’en doute jamais à l’avance, et cette voix-off me lasse.

 

MARVEL

G.O.D.S. #5 (sur 5)

Scénario : Jonathan Hickman

Dessins : Valerio Schiti

Couleurs : Marte Gracia

Couverture : Mateus Manhanini

Peu d’apport à cette mythologie « nouvelle », mais un bon numéro. Ici, la jeune Mia est recrutée par Wynn pour libérer Dimitri d’une maternité « infernale », où des sages-femmes démoniaques attirent des hommes, pour les sacrifier à une divinité ancienne afin d’obtenir de nouvelles écritures saintes dans leur mythologie ancienne, qui a perdu sa voie. Dimitri y a été perdu et transformé car il voulait bénéficier de leurs talents de soins pour son propre intérêt, et Wyn ne peut pas rentrer en tant qu’homme. Il sollicite alors l’apprentie de son ex, qui passe un accord en révélant combien de « lettres » (d’hommes) sont encore utiles pour obtenir la nouvelle vérité. Wyn menace les sages-femmes, mais révèle surtout à Mia que l’accord entre les puissances a un coût, et il y a une raison pour laquelle le camp d’Aiko ne prend pas d’apprenti : le camp de la Magie refusera d’intégrer Mia ensuite, elle sera toujours « juste » à ce niveau.

C’est bien, oui. Un bon p’tit épisode glauque, surprenant, bien mené, dérangeant et bien fichu. J’aime bien Mia, j’aime bien Wyn, Dimitri est chiant mais ça passe. Jonathan Hickman semble s’amuser, Valerio Schiti livre de belles planches… c’est cool. Mais, encore une fois, on est très loin du hit annoncé, et de son importance teasée, aussi.

Bon mais pas énorme.

GUARDIANS OF THE GALAXY ANNUAL #1

Scénario : Collin Kelly, Jackson Lanzing

Dessins : Kev Walker

Couverture : Emilio Laiso

Un beau et bon final. Colin Kelly & Jackson Lanzing achèvent par cet Annual leur court run, qui finalement n’a été qu’une grosse saga : Grootfall, débutée comme un western déchirant, où des Gardiens désespérés tentent de repousser des invasions massives d’un Groot désormais énorme, pour finalement se terminer sur… un happy-ending touchant. Bien joué.
Ici, donc, les Gardiens ont été absorbés par Groot et ont compris que ce dernier est devenu massif car l’aîné de sa race a péri, et il lui revient de relancer la floraison universelle. D’autres Gardiens et gens avaient « péri », en vérité étaient dans Groot le temps de relancer la machine cosmique, via un Super-Soleil. Hélas, l’Empire de Spartax a mal compris, la soeur de Peter mène la fronde et les Gardiens Grootisés doivent la stopper, le temps que Groot soit emmené vers le Super-Soleil. Drax se sacrifie dans une belle ode à la musique et devient The Creator et plus The Destructor afin que tout fonctionne. Les gens sont sauvés, dé-Grootisés, la machine cosmique reprend et les gens sont heureux.
C’est simple mais efficace. Colin Kelly & Jackson Lanzing gèrent bien leurs personnages, et leur script a une poésie soulignée encore par un Kev Walker en très grande forme, et épatant ici. Un run court, donc, mais bien mené, surprenant, un peu « facile » dans les explications sur Groot, mais… ça m’a pris au coeur, et c’est bien.

Beau, bon et bien.

 

INCREDIBLE HULK #9

Scénario : Phillip Kennedy Johnson

Dessins : Danny Earls

Couleurs : Matt Wilson

Couverture : Nic Klein

J’ai l’impression de toujours écrire la même chose : c’est super lent, c’est redondant, mais… quelle super ambiance, et l’intrigue me plaît.
A nouveau, Phillip Kennedy Johnson amène un Bruce Banner (hanté par un Hulk qui le hait et le maltraite) et Charlie (la jeune fille qui l’accompagne, car elle voit en Hulk un mentor / protecteur après des années de violence familiale) sur un nouveau lieu rongé par un des Monstres libérés par The Eldest. Cette étrange entité veut manipuler et user de Hulk, et multiplie les opposants pour l’atteindre. Ici, nous sommes à la Nouvelle-Orléans, avec une femme étrange qui s’en prend à ceux qui ne sont pas « polis » ou gentils. Charlie tombe dans ses griffes, hélas, alors que Bruce est troublé, marqué et confronté par une Betty Ross à la solde de The Eldest (mais est-ce elle ?).
C’est lent, quand même. Le scénariste prend son temps pour caractériser ses situations, et ça fonctionne, mais déjà neuf numéros, et finalement quasi aucune avancée réelle sur l’intrigue après qu’elle ait été posée. La diversité des Monstres est bonne, le lien Bruce / Charlie / Hulk aussi, et l’ensemble est prenant, mais… c’est lent. Graphiquement, Danny Earls assure dans une belle ambiance, travaillée et oppressante.

Toujours bon, mais toujours lent.

 

RISE OF THE POWERS OF X #2 (sur 5)

Scénario : Kieron Gillen

Dessins et couverture : R.B. Silva

Couleurs : David Curiel

Bon, bien qu’aride et technique. Kieron Gillen continue sa part de la fin de l’ère Krakoa, en se concentrant sur ce qu’il préfère et ce qu’il maîtrise : la lutte des X-Men, précisément Charles Xavier et quelques-uns, contre Enigma, l’entité cosmique Dominion qui a manipulé les quatre clones de Nathaniel Essex pour parvenir à cet état de maîtrise universelle. Ici, on voit Xavier donner des ordres à Rachel Summers, dont les troupes cherchent une Moira-X dans plusieurs flux temporels dans Dead X-Men afin de déterminer quand elle a eu ses pouvoirs, mais aussi à Cypher (en réalité  et Rasputin-IV, venue d’un futur possible. On voit les manoeuvres contre Mother Righteous, prisonnière dans la Réalité ici et lien avec la White Hot Room où sont des Mutants (qui lui en veulent), alors qu’Enigma tente d’agir contre eux.
C’est bien, oui ; mais technique. Kieron Gillen va toujours plus loin dans la SF exigeante qu’il avait déjà évoquée dans Sins of Sinister, et si c’est en soi passionnant, ça rend la lecture aride. Il y a ici un aspect « essai scientifique », qui est pertinent mais qui coupe un peu de toute émotion. Ce n’est pas un drame, mais la lecture n’est pas fluide, même si R.B. Silva livre des planches épatantes, vraiment superbes et détaillées.

Exigeant, prenant, beau, mais tellement technique que ça flirte avec le trop.

 

SENTRY #3 (sur 4)

Scénario : Jason Loo

Dessins : Luigi Zagaria

Couleurs : Arthur Hesli

Couverture : Ben Harvey

Convenu mais sympathique. Jason Loo poursuit sa petite mini-série, qui se termine au prochain, pour évoquer un nouveau Sentry. On suit toujours Ryan, l’ado’ agressif qui absorbe les autres dépositaires du pouvoir de Sentry, et qui n’accepte pas les questions des Avengers. Jessica Jones et Misty Knight découvrent la vérité, de leur côté : tous les dépositaires ont été pris par une énergie d’une sorte de cadavre… qui est en fait lié au Blasphemy Cartel, la structure maléfique née des ruines du W.A.N.D., la division magique du S.H.I.E.L.D. qu’on a vue dans la série Strange de Jed McKay sur Clea, durant la mort de Stephen. On y voyait en effet le Blasphemy Cartel ramener des surhumains morts, en zombie… dont Sentry. Les Strange pensaient avoir évacué toutes les créatures, mais ce Sentry a dû s’échapper et libérer sa puissance. Clea veut et va aider, identifie une nouvelle dépositaire (une cheffe de Roxxon a priori quadra, qui gère sa vie et fait des interventions discrètes avec flegme et contrôle ; hélas, Ryan l’identifie aussi), alors que Jessica papote avec Mallory, la jeune fille « gentille » confrontée par Ryan… qui la retrouve encore en cliffhanger.
C’est bien, oui. Convenu, car on sent bien que Mallory va devenir Sentry, mais… ça se lit. C’est sympathique, j’aime le lien de continuité sur tout ça, l’ensemble est fluide et, même si le suspense est faible, ça reste prenant. Luigi Zagaria est aidé par David Cutler aux dessins, pour des planches correctes et agréables.

Rien de fou ou de marquant, mais c’est bien fait.

 

ULTIMATE SPIDER-MAN #2

Scénario : Jonathan Hickman

Dessins et couverture : Marco Checchetto

Je ne peux pas dire si j’aime ce que je lis, mais je suis intrigué. Après le choc de ce #1 où l’on découvre un Peter marié à MJ et père de deux enfants, jamais piqué par une araignée vingt ans plus tôt mais qui finalement l’accepte au présent suite à un message du Tony Stark de ce nouveau monde Ultimate… voici la suite.
Une suite qui avance doucement et présente sa situation, sans cependant aller dans les détails que j’attends et qui me manquent.
Ici, donc, on voit 
Lecture étonnante, encore.
Du bon côté, sur le verre à demi-plein, je dois dire qu’il est agréable d’être surpris, et grisant de découvrir ces pas-à-pas dans des conditions autres. Il est cocasse que  et j’aime que le costume à venir arrive de là. Le lien avec le conseil secret de The Maker est bon, Fisk est bien écrit, le duo Ben / Jonah est fun, et ce Peter qui débute est assez agréable.
Mais, en même temps… en même temps, tout ça est lent et facile, aussi. Lent, car ça prend vraiment son temps, Jonathan Hickman explore les étapes tout doucement, ce qui n’est pas un drame en soi mais j’ai quand même l’impression qu’il joue la montre. Notamment pour Ben / Jonah, qui du coup glandent au sauna depuis des semaines ? Bof-bof. Idem pour l’avancée de la situation de Fisk et du Bouffon, j’aurais aimé que ça soit déjà plus loin car ça patine.
Et surtout… surtout, je continue de trouver « facile » que Peter change ainsi de vie. On a désormais sa voix-off, qui narre ses nouvelles sensations et son quotidien, mais on n’a rien sur les raisons qui le poussent à agir ainsi. Dans le #1, ses proches disent qu’il a toujours paru « incomplet », et il se laisse piquer ; mais il n’en parle pas, ne dit pas qu’il se sent complet, ou que tout ça sonne juste. A nouveau, je trouve ce Peter assez vide, assez creux, assez unidimensionnel, et j’avoue qu’il ne me passionne pas. Que ça soit dans son job et même dans son rôle de père, il se révèle encore passif, suivant les événements qui le concernent.
Je ne sais pas ce que Jonathan Hickman veut en faire, mais ça m’interpelle. Il n’empêche que l’épisode est agréable, que le projet est prenant, et que Marco Checchetto assure aux dessins dans des planches très travaillées.

Intriguant et troublant.

Et c’est tout pour cette semaine ! Une fournée plutôt réussie et agréable. On peut en retenir la maîtrise des auteurs chez DC, et un Jonathan Hickman qui intrigue chez Marvel. Vivement la suite !

Merci d’avoir lu ces reviews, n’hésitez pas à dire en commentaire vos avis sur les titres traités… ou même d’autres sortis cette semaine qui n’ont pas pu être traités ! L’ensemble de ces critiques sont également postées sur les forums Sanctuary et Buzzcomics.

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