Chaque semaine, Ben Wawe vous propose les reviews de ses lectures des sorties américaines !
Nouvelle semaine, nouvelle fournée de retours sur les comics VO récents !
On attend ici les suites de l’étonnante série limitée sur Zod et le début d’un récit Black Label sur Damian Wayne, mais également le début des tie-ins de Blood Hunt et bientôt la fin de Fall of X.
Qui va plaire, qui va décevoir ? La réponse ici !
DC
KELLY THOMPSON (scénario) ; DIVERS ARTISTES (dessins) ; LEONARDO ROMERO (couverture)
Étrange mais sympathique. Kelly Thompson enchaîne avec ses BoP passant un mystérieux portail pour retrouver une Barbara enlevée et objet d’une envie malfaisante. Elles se retrouvent dans une dimension sombre, vêtues étrangement et avec une Babs troublante qui s’avère être une sorte de démon qui leur en veut. Elles fuient par un portail pour retrouver Babs, alors que Meridian, la jeune Mia Mizoguchi version futuriste et voyageuse temporelle, s’éveille dans notre monde et va chercher de l’aide chez une Zealot énervée.
Ça se lit bien. Kelly Thompson maîtrise, comme à son habitude, les caractérisations et j’aime la dynamique du groupe. Je suis plus réservé sur son intrigue, un peu difficile à comprendre : j’ai du mal à saisir l’intérêt de ce mystère mystérieux un peu lourd, comme l’ennemi assez bateau. Mais c’est agréable, et le duo Jonathan Case & Gavin Guidry est bon en suivant le style graphique du titre.
Toujours étonnant mais je referme avec du plaisir de lecture.
JUNI BA (scénario, dessins et couverture)
Juni Ba, connu pour Monkey Meat et TMNT, scénarise et dessine une mini-série Black Label qui reprend l’histoire de Damian Wayne. Via une histoire sous forme de conte, narrée par un jeune otage à un voleur de banque dépassé, on suit son arrivée à Gotham, ses méthodes inadaptées à la croisade de son père, son besoin de lui plaire notamment en aidant durant son absence, et un contact avec les méthodes de Nightwing et Batgirl (parents ici, apparemment). Damian se nourrit notamment de l’humanité de Dick pour bien faire, être apprécié d’une vieille dame qu’il sauve, mais il identifie une menace lourde et a besoin contre elle d’un « chasseur »… Jason Todd.
Prévisible mais agréable. Juni Ba utilise des ficelles grosses dans son récit, qu’on voit venir de très loin, mais ça se lit bien. Cette approche de conte est sympathique, il gère bien les moments, et apporte son graphisme comme force principale de l’ensemble. Son trait est difficile à définir, un côté Bruce Timm et Mignola étonnamment, oui, mais aussi une fluidité très manga. J’aime bien, ça sert l’aspect irréel de l’ensemble, et ça fonctionne.
Prévisible, oui, mais une belle proposition.
JOE CASEY (scénario) ; DAN McDAID (dessins) ; JASON SHAWN ALEXANDER (couverture)
Lent mais efficace. Zod se réveille prisonnier après l’anéantissement des Khunds et ses blessures. Vivant mais marqué encore, défiguré, il continue d’avoir des visions d’un Jor-El moralisateur, ici via un flashback de leur première rencontre, quand Zod est poussé hors de chez lui dans un rite familial qu’il prend abusivement au sérieux. Dans le présent, Zod massacre ses geôliers, libère leurs autres prisonniers, des criminels divers dont il fait la Legion of Zod.
C’est bien, oui. Joe Casey maintient un rythme lent mais efficace, avec un Zod bien écrit mais surtout de bons moments et de bonnes punchlines. Ça fonctionne, même si ça reste bien lent, et Dan McDaid continue de proposer des planches bien travaillées.
Toujours une belle proposition globale, malgré sa lenteur.
JOSIE CAMPBELL (scénario) ; EMANUELA LUPACCHINO (dessins) ; DAN MORA (couverture)
Moins fort qu’avec Mark Waid et Dan Mora, un peu maladroit, mais bon. La fratrie de Billy se prépare à une visite d’une agente sociale pour vérifier leurs conditions de vie dans l’optique d’une adoption globale. Chacun est briefé par Mary, qui cependant n’a pas le droit d’y assister, comme les adoptants, car elle est désormais majeure. En parallèle, Darla et le lapin enquêtent sur les lettres pour Billy brûlées en secret par The Captain, et des gens se transforment en chauve-souris géantes car la fuite du Rocher d’éternité active leur potentiel caché d’hybrides. Mary gère un peu, l’agente sociale crispe Billy avec d’autres lettres, Billy se réfugie dans la salle de bains où il « parle » avec The Captain, qui confirme être différent de lui. Billy se transforme, The Captain soigne les gens, redevient Billy, mais l’agente sociale révèle un blocage à l’adoption : la mère de Billy est là et lui a écrit pour reprendre contact !
C’est bien, oui. Un peu foutraque via une narration qui part dans tous les sens, mais Josie Campbell tient bien son intrigue basique mais efficace. Ça se lit bien, c’est prenant pour le devenir des personnages et Emanuela Lupacchino livre des planches solides.
Maladroit mais agréable.
MARVEL
JED MACKAY (scénario) ; C.F. VILLA (dessins) ; JOSHUA CASSARA (couverture)
Pas indispensable mais sympathique. Alors que les Avengers sont occupés (vaincus) durant Blood Hunt, un message automatique de Carol demande à Steve Rogers de former une équipe bis pour gérer les soucis au sol. Il recrute Hercule, Hazmat, Hawkeye (Kate) et Quicksilver pour aider les civils. Ça se pique un peu, ça bosse ensemble, ça affronte des vampires nazis dirigés par un vieil ami de Cap’ : Baron Blood !
C’est sympathique, oui. Jed McKay gère bien son numéro, avec des voix off dispatchées selon les membres mais avec un focus sur Steve, qui se partage ici entre super-héros et soldat. Ça fonctionne, c’est anecdotique mais agréable en soi. C. F. Villa revient aux dessins, sans briller et avec des planches précipitées.
Sympathique pour ce que c’est.
MARK RUSSELL, CHRISTOS GAGE & ERICA SCHULTZ (scénario) ;
BOB QUINN, JAVIER GARRÒN & BERNARD CHANG (dessins) ; GREG LAND (couverture)
Comme souvent durant un event, l’éditeur propose une mini-série fourre-tout, une anthologie avec des petits récits autour de la saga et pour des personnages moins mis en valeur. C’est souvent irrégulier mais on y trouve de bonnes choses. Blood Hunters suit cette dynamique avec trois récits différents dans ce numéro.
Le premier est sur Hawkeye, poursuivi du fait des événements de sa mini-série avec Black Widow (cool), et qui se cache en se faisant pousser une moustache (nul). La police le trouve, les vampires attaquent, Clint protège et pousse des New-Yorkais à l’aider, notamment un marionnettiste (qui utilise sa poupée de bois d’une façon originale) et un prêtre (qui bénit un château d’eau). Mark Russell et Bob Quinn, futurs maîtres de la relance X-Factor à venir, livrent un récit lisible mais pas prenant, la faute à ce Clint neuneu malgré des personnages secondaires pertinents et un dessin solide.
Christos Gage et Javier Garron enchaînent sur les Jameson : un Jonah toujours suffisant emmène son fils John déjeuner, les vampires attaquent, John se transforme et aide alors que son père laisse des messages rageurs à Spider-Man, toujours en retard. Ça mène à un échange père fils sympathique, un peu long et avec des dessins parfois moins lisibles, mais c’est un bon petit moment.
Enfin, Erica Schultz et Bernard Chang accompagnent l’Épée qui tente de trouver une solution pour sauver la Cape, maltraité comme tous les utilisateurs de la Dark Force. Elle affronte des vampires, morfle mais se fait aider par Elsa Bloodstone. Un ensemble basique mais distrayant, malgré des dessins juste corrects.
Un début d’anthologie pas faible mais pas passionnant. À voir la suite.
JED MACKAY (scénario) ; PASQUAL FERRY (dessins) ; ALEX ROSS (couverture)
Un numéro rapide mais pertinent. On enchaîne avec la fin de Blood Hunt #1, où Blade est révélé être le grand vilain qui s’en prend à Stephen. Clea s’emporte, enrage, veut encore rassembler la Montesi Formula pour détruire tous les vampires, mais Blade s’y est préparé et… a transformé Stephen en vampire, pour la bloquer. Il s’en va alors qu’elle emprisonne son mari, puis libère la forme astrale de Stephen car seul le corps est changé. Elle le convainc de trouver une autre voie que la formule, et ils accueillent Tigra, Hunter’s Moon et Miles qui viennent aider… alors que l’esprit du frère maléfique de Stephen s’intéresse à son corps lui-même sans esprit…
C’est bien. Rapide à lire, car les premières pages sont des reprises de Blood Hunt, mais tout a du sens et fonctionne. Jed McKay tient vraiment bien Clea, son Stephen est cool, et l’ensemble est fluide. Avec en outre un Pasqual Ferry en forme, qui cale son Blade sur le visage de Wesley Snipes. Ah, les souvenirs.
Un tie-in certes vite lu, mais agréable et pertinent.
DRACULA: BLOOD HUNT #1 (sur 3)
DANNY LORE (scénario) ; VINCENZO CARRATÙ (dessins) ; ROD REIS (couverture)
Pas foufou, quand même. Danny Lore prend son temps pour sa mini-série sympathique, mais qui n’emballe pas beaucoup. On suit ici Dracula qui sait ce qu’il va se passer, a fait espionner Brielle, alias Bloodline, la fille de Blade. Il la rejoint via téléportation par magie du sang, l’aide durant l’attaque globale et la convainc. Ils arrivent à New York et vont croiser Daredevil…
Pas foufou, non. Danny Lore écrit correctement Bloodline et Dracula, mais ce n’est pas très passionnant. Ça se laisse lire, ce n’est pas désagréable mais ça n’apporte rien et surtout on est dans la même situation qu’après le FCBD. Vincenzo Carratù rappelle Paco Medina, avec des dessins corrects, sans plus.
Pas mauvais mais pas passionnant.
RYAN NORTH (scénario) ; CARLOS GÓMEZ (dessins) ; ALEX ROSS (couverture)
Ah, c’est cool. Nouvel épisode, nouveau récit unique, avec ici Ben & Johnny qui cherchent à aider alors que les finances des Fantastiques sont bloquées. Ils se cherchent des jobs, en trouvent ensemble comme chargés de sécurité mais les bêtises de la Torche les font virer. Ils sont tous deux recrutés comme caissiers en supermarché, et entament une compétition pour devenir le caissier du mois. Ils sont à égalité la première fois mais ils s’acharnent. Sauf qu’un journaliste à scandale retrouve Johnny pour un article sur sa « déchéance », et ses mots font mal à la Torche. Ben intervient, engueule le gratte-papier et confirme tout le bien qu’il pense de son ami. Le journaliste fuit, les deux potes vont de l’avant mais sont licenciés car l’article dans la feuille de choux attire trop l’attention sur le supermarché. Et ils sont de toute façon pris par une attaque de monstres, et s’engueulent encore…
C’est cool, oui. Ryan North continue son petit bonhomme de chemin, et livre un épisode fun, drôle mais aussi touchant, dans la détresse d’un Johnny marqué par le journaliste et la réaction de Ben. Rien de surprenant en soi, mais c’est bien exécuté, comme les dessins de Carlos E. Gomez, solides et agréables.
Je continue de beaucoup aimer cette bonne petite série, très humaine.
ANN NOCENTI (scénario) ; LEE FERGUSON (dessins) ; BRYAN HITCH (couverture)
Bizarre, ce numéro. Ann Nocenti livre un long épisode sur Warren Worthington, qui semble déconnecté de tout dans une volonté de synthétiser le personnage, mais… avec des liens sur la période Fall of X de l’époque Krakoa. Ça donne un ensemble surprenant, où Warren est invité dans un bar où des surhumains ailés mangent des ailes de poulet (!). Ça l’interpelle, ainsi que la présence de plusieurs de ses ex. Des X-Men se pointent, le jugent, Archangel prend le relais et les attaque, mais ce sont des robots. Il s’agit non pas d’une attaque de Arcade mais de Maze, une apprentie spécialisée dans les puzzles qui veut briser Warren. Ce dernier résiste, assume ses erreurs pour valoriser sa survie, et hésite à emmener l’ennemie car elle veut s’en prendre à d’autres et… d’autres pourraient avoir l’épiphanie sur eux-mêmes qu’il a eu.
Bizarre, oui. Ann Nocenti livre un scénario étrange, qui fait plus bulle hors du temps que pseudo tie-in à Fall of X. Je comprends en outre difficilement l’intérêt, car cela semble quasi une synthèse pour relancer Warren et… je ne sais pas ce que ça peut donner. Tout sonne étonnant, dérangeant, de la super-vilaine louche aux formes d’attaques et aux dessins de Lee Ferguson, jamais beaux mais jamais ratés, jamais dynamiques mais jamais figés.
Étrange. Indéfinissable et étrange.
SPIDER-MAN: SHADOW OF THE GREEN GOBLIN 2 (sur 4)
Une narration classique et agréable. J. M. DeMatteis poursuit sa petite mini-série nostalgique, en s’occupant intelligemment du deuil de Ben par May et Peter dans des premières semaines si difficiles. On voit aussi un affrontement avec Sandman qui tourne à la discussion franche entre eux, et Nels van Adder se laisse manipuler par la mère de Harry, qui passe pour morte et l’envoie enlever son fils. Norman résiste mais Nels réussit, et Peter file enquêter…
C’est bien, oui. J. M. DeMatteis gère bien sa petite saga, et c’est très agréable de suivre ce comics à l’ancienne, autant dans la temporalité choisie que par la façon de faire. Le scénariste sait y faire, vraiment, et c’est un ensemble pertinent d’apports souvent émouvants (notamment le passage sur Gwen qui veille sa mère mourante). Michael Sta. Maria livre des planches solides, un peu carrées mais correctes.
À l’ancienne et du bon.
STRANGE ACADEMY: BLOOD HUNT #1 (sur 3)
Sympathique. L’on retrouve les élèves de la Strange Academy, dont certains en voyage à la Nouvelle-Orléans durant l’attaque de Blood Hunt. Ils sont accompagnés par une nouvelle mystérieuse, qui les aide à fuir. Dr Voodoo l’interroge elle, seulement, quand la forme astrale de Strange vient tout lui expliquer. Ils évoquent la Montesi Formula, pour détruire tous les vampires, et ont besoin du Darkhold, entrevu à Madripoor. Les élèves l’entendent, y vont, croisent un gamin lié à Agatha qui les maltraite… sauf la nouvelle, qui se révèle être une vampire.
Sympathique, oui, sans plus. Il est plus agréable, en fait, de retrouver les élèves en eux-mêmes et la dynamique de la Strange Academy, que le fond d’une intrigue basique. Daniel José Older livre un scénario correct, sans emballer, et les dessins de Luigi Zagaria suivent de loin Humberto Ramos.
Le même scénariste propose des annexes sur le jeune lié à Agatha, récit bondissant mais sans passion et la nouvelle, comment elle a été vampirisée là aussi sobrement. Avec un dessin correct par Eric Gapstur.
Sans grand intérêt hormis le plaisir de retrouver les personnages.
KIERON GILLEN (scénario) ; LUCA MARESCA (dessins) ; MARK BROOK (couverture)
Dense et prenant. Kieron Gillen enchaîne, ne révèle plus vraiment des secrets passés mais accompagne efficacement Fall of X. On revoit ainsi Doug, gardé au chaud par Krakoa jusque-là, mais on voit aussi Kurt qui confronte Destinée sur leur lien. Irène explique avoir sollicité Xavier pour supprimer tout souvenir de lui par peur de le revoir dans ses visions, mais aussi tout amour pour lui pour empêcher cela. Sans Charles, elle ne ressent rien, et confirme avoir laissé Kurt croire qu’il était fils de Azazel pour empêcher l’accession au pouvoir de ce dernier. Mystique lui en veut et va retrouver Charles malgré les alertes de Destinée. Celle-ci suit Exodus, Kurt et Manifold dans la White Hot Room, où Hope plonge pour retrouver le Phénix avec l’épée espoir de Kurt, en vérité Légion. Elle va se sacrifier ainsi, bénéficie d’un au revoir sobre de Cable et l’épée devient pour elle un gros fusil. Enigma voit cela et s’inquiète, et l’on voit qu’il se pourrait qu’il soit en vérité le père de Hope, pour la contrôler.
C’est prenant. Kieron Gillen maîtrise son récit, déroule les éléments et événements, avec en outre un petit passage sur Shaw qui rechange de bord. C’est dense, réussi et emballant, avec des dessins corrects de Luca Maresca. C’est vraiment une belle proposition globale, malgré ses petites erreurs.
Imparfait mais très prenant et ambitieux.
STAR WARS: THE HIGH REPUBLIC #7 [PHASE III]
CAVAN SCOTT (scénario) ; MARIKA CRESTA (dessins) ; PHIL NOTO (couverture)
Ça prend son temps mais c’est intéressant. Cavan Scott enchaîne et forme, discrètement, une bien étrange compagnie, qui rappelle plus des JDR type Donjons & Dragons que Star Wars, mais ça rend bien. Ici, Keeve Trennis mène Sskeer, son ancien maître traumatisé, l’ancien voleur Trey, un vieux Jedi attristé de la perte d’un proche, les jumeaux Ceret et Terec en conflit, et l’ennemie Lourna qui semble d’amender. Ils veulent défendre une jeune fille sensible à la Force, issue du peuple Yacombe proche du Côté Obscur. Ça s’engueule, se pique, s’aide un peu mais le vrai ennemi (une Child of the Storm) enlève l’enfant… car Lourna lui a mis un traceur. Ce qui leur permettra de trouver le Baron, le scientifique fou en chef des méchants.
C’est agréable. Cavan Scott se détache du canon de Star Wars pour former une troupe disparate mais intéressante à suivre, notamment en territoire ennemi. On flirte plus avec l’aspect magique et surnaturel, c’est pertinent et les personnages sont basiques mais bien écrits. Marika Cresta propose des planches un peu précipitées mais professionnelles.
Une proposition prenante et différente dans l’univers.
BILAN :
Une semaine réussie et agréable. DC brille par des productions surprenantes et emballantes, qui donnent envie de lire la suite, ce qui n’est pas toujours gagné. Marvel a plusieurs bons numéros, mais Blood Hunt se révèle déjà peu emballant dans la plupart des tie-in.
À voir ce que la semaine prochaine nous réserve !
Merci d’avoir lu ces reviews, n’hésitez pas à dire en commentaire vos avis sur les titres critiqués… ou même d’autres sortis cette semaine qui n’ont pas pu être traités ! L’ensemble de ces critiques sont également postées sur les forums Sanctuaryet Buzzcomics.